Une étude illustrant la quantité de CO2 produite par la production de nourriture.

Une étude illustrant la quantité de CO2 produite par la production de nourriture.

 

L’étude révèle le taux annuel d’émission de CO2 dans 130 pays ainsi que les émissions de dioxyde de carbone.

 

  • L’Argentine émet le plus de CO2 par personne et par an en raison de sa consommation de produits d’origine animale, avec 2140,65 kg de CO2 produit par an. Les Argentins pourraient donc avoir  le plus grand impact sur l’environnement s’ils changeaient leur régime alimentaire pour une alimentation à base de produits végétaliens.

 

  • Le bœuf est le pire produit alimentaire en termes d’émissions de dioxyde de carbone, la consommation mondiale de bœuf contribuant en moyenne à 374 kg de CO2 par personne et par an.

 

  • La France se classe 17ème dans l’indice international, avec un excédent de 1347,08 kg de CO2 par personne et par an de ses émissions de CO2 liées à sa consommation de produits d’origine animale par rapport aux émissions de CO2 liées à sa consommation de produits d’origine non animale.

 

“Nous n’avons qu’une planète Terre – Alors protégeons-la!”, c’est le slogan choisi cette année pour la Journée Mondiale de L’Environnement, qui a lieu le 5 juin, avec la participation d’environ 150 pays. Depuis 1972, cette journée a pour but de sensibiliser et d’attirer l’attention sur le fait que le comportement humain actuel constitue une menace pour notre environnement. Dans le même ordre d’idées, le détaillant en nutrition intelligente nu3 a publié deux études, inspectant les émissions de CO2, causées par la production et la consommation alimentaire.

 

Les préférences alimentaires mondiales et leur impact environnemental étant au premier plan de la discussion, le spécialiste de la nutrition a voulu approfondir la discussion en examinant l’empreinte carbone de l’industrie alimentaire, comparant directement les différents régimes en matière d’émissions de dioxyde de carbone. Cette étude internationale révèle les pays qui pourraient réduire leur empreinte carbone de manière significative en passant à un régime basé sur des produits végétaliens  ainsi que les types d’aliments qui génèrent le plus d’émissions de dioxyde de carbone.

 

En utilisant les données de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’étude compare les chiffres pour chaque pays sur les sujets suivants :

 

  • La quantité de 11 types d’aliments produits pour la consommation. Sept d’entre eux sont des produits animaux populaires, tels que le boeuf, le poulet, le lait, ainsi que le fromage. Des produits d’origine végétale comme le soja ou les noix, y compris le beurre de cacahuète.

 

  • Les émissions de dioxyde de carbone pour chaque type d’aliment et par personne.

 

  • L’analyse internationale présente les émissions de CO2 annuelles engendrées par la consommation de produits d’origine animale, ainsi que les émissions de CO2 annuelles engendrées par la consommation de produits d’origine non-animale. La différence entre ces deux valeurs nous indique donc la différence d’émissions de CO2 entre les produits d’origine animale et non animale. Cette valeur peut servir d’indicateur d’une potentielle économie d’émissions de CO2 si les citoyens d’un pays adoptaient un régime basé sur des produits d’origine non animale plutôt que des produits d’origine animale.

 

L’étude a commencé par analyser les données de la FAO, pour déterminer la quantité de produits fournis pour la consommation de 11 types d’aliments dans 130 pays. Cela comprenait sept produits animaux (porc, volaille, boeuf, agneau et chèvre, poisson, œufs et lait, y compris le fromage) et quatre produits non animaux (blé et produits issus de blé, riz, soja, noix, ainsi que le beurre de cacahuète). L’étape suivante permet de mesurer les émissions mondiales de CO2 pour chaque produit alimentaire par personne en se basant sur les émissions globales totales de CO2 causées par les différents aliments. Il a donc été possible de déterminer la quantité annuelle d’émissions de CO2 par personne pour les produits animaux et non animaux dans les différents pays.

 

Enfin, la différence entre ces valeurs a été calculée pour montrer l’excès d’émissions de CO2 d’une personne dans chaque pays pour l’un des deux groupes de produits.

 

Le véganisme est un choix de mode de vie de plus en plus courant, comme en témoigne le doublement de nos recettes de produits végétaliens au cours de la dernière année seulement. Avec cette étude révélant comment les régimes alimentaires peuvent réduire radicalement notre empreinte carbone, il devient de plus en plus difficile d’ignorer les avantages de passer à un régime végétal, à la fois pour notre santé et pour notre planète. « , déclare Robert Sünderhauf, CEO de nu3. « Pour ceux qui perçoivent  l’idée d’abandonner complètement la viande comme un défi, cet indice met en lumière des alternatives réalistes et réalisables. Par exemple, les poissons et les volailles, plus sains, ont un taux d’émission de CO2 bien inférieur à celui des viandes rouges plus grasses telles que l’agneau et le bœuf, tandis que les œufs produisent des taux d’émission nettement plus faibles que les produits laitiers et les fromages. Toutes les preuves indiquent qu’un régime principalement végétal, avec des protéines animales maigres si nécessaire, aident notre corps et notre environnement à prospérer. « 

 

Veuillez trouver le résultat complet des deux études ici : https://www.nu3.fr/c/empreinte-carbone-alimentaire-indice-2018/

 

Le terme “Consommation” dans le tableau suivant se réfère à la quantité d’aliments produits pour la consommation (kg/personne/an).
Le terme “Empreinte carbone” se réfère à la quantité en kg de CO2 émise par personne et par an.

 

Le tableau suivant révèle un échantillon des résultats de l’étude internationale pour la France :
Résultats pour la France, #17
Produits d’origine animale
Produits d’origine non-animale
Produits d’origine animale vs. Non-animale
Porc
Boeuf
Poisson
Blé & Produits céréaliers
Riz
Fruits à coques dont beurre de cacahuètes
Consommation
Empreinte carbone
Consommation
Empreinte carbone
Consommation
Empreinte carbone
Consommation
Empreinte carbone
Consommation
Empreinte carbone
Consommation
Empreinte carbone
Différence – Kg CO2/personne/an
33.05
116.98
23.81
734.73
22.91
36.58
108.43
20.68
4.88
6.24
5.39
9.54
188.53
Le tableau ci-dessus révèle une partie des résultats pour le top 15 des pays qui pourraient réduire leur empreinte carbone en passant d’une alimentation animale à une non animale.

 

Produits d’origine animale
Produits d’origine non-animale
Produits d’origine animale vs produits d’origine non-animale
Porc
Boeuf
Blé et produits dérivés
Fruits à coque – dont beurre de cacahuètes
#
Pays
Consommation
Empreinte carbone
Consommation
Empreinte carbone
Consommation
Empreinte carbone
Consommation
Empreinte carbone
Différence – Kg CO2/personne/an
1
Argentine
10.51
37.20
55.48
1712.00
103.11
19.66
0.49
0.87
297.87
2
Australie
24.14
85.44
33.86
1044.85
70.46
13.44
8.73
15.45
260.02
3
Islande
21.69
76.77
13.36
412.26
72.92
13.91
3.88
6.87
237.20
4
Albanie
10.88
38.51
22.50
694.30
138.64
26.44
4.36
7.72
236.65
5
Nouvelle- Zélande
22.29
78.90
22.49
693.99
76.91
14.67
8.22
14.55
233.97
6
États-Unis
27.64
97.83
36.24
1118.29
80.43
15.34
7.86
13.91
230.60
7
Uruguay
16.84
59.61
29.10
897.96
109.31
20.85
0.95
1.68
218.93
8
Luxembourg
43.58
154.25
29.88
922.03
103.20
19.68
0.93
1.65
217.85
9
Kazakhstan
10.36
36.67
23.38
721.46
92.31
17.60
5.14
9.10
210.84
10
Brésil
12.60
44.60
39.25
1211.17
53.00
10.11
0.67
1.19
209.73
11
Suède
37.00
130.96
24.58
758.49
79.59
15.18
6.23
11.03
204.83
12
Bermude
28.24
99.96
33.15
1022.94
54.88
10.47
5.72
10.12
201.06
13
Danemark
24.87
88.03
28.46
878.22
98.00
18.69
5.94
10.51
200.05
14
Finlande
36.14
127.92
19.22
593.09
81.99
15.64
3.43
6.07
198.47
15
Irlande
32.40
114.68
22.35
689.67
107.98
20.59
4.10
7.26
196.03
N.B.  Ceci est un échantillon des résultats complets que vous pouvez trouver ici : https://www.nu3.fr/c/empreinte-carbone-alimentaire-indice-2018/

 

Pour aller plus loin :

 

  • Les Argentins présentent le plus gros excédent entre émissions de CO2 liées aux produits d’origine animale et les produits d’origine non animale avec 2109 kg de CO2 par an.

 

  • D’autre part, les Bangladais émettent plus de CO2 par an en raison des produits d’origine non animale que la nation fournit pour la consommation, que pour les produits d’origine animale,  suggérant une tendance vers un régime végétarien et végétalien.

 

  • La ville de Hong Kong, Chine, émet le plus de CO2 annuel par personne en raison de la consommation de porc, soit 237,54 kg, suivis de l’Autriche (186,04 kg) et de l’Allemagne (183,38 kg).

 

  • Israël émet le plus de CO2 annuel par personne en raison de la consommation de volaille, à 67,14 kg, suivis de Trinité-et-Tobago (62,59 kg) et de Hong Kong Chine (58,93 kg).

 

  • L’Argentine émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de bœuf, avec 1712 kg, suivis par le Brésil (1211.17 kg) et les États-Unis (1118.29 kg).

 

  • L’Islande émet le taux de CO2 le plus élevé par personne en raison de la consommation d’agneau et de chèvre, avec 739.62 kg, suivis par la Nouvelle-Zélande (662.23 kg) et le Koweït (546.66 kg)

 

  • Les Maldives émettent le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de poissons avec 286,94 kg, suivis par l’Islande (118.81 kg) et le Myanmar (86.64 kg).

 

  • Le Japon émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation d’œufs, avec 17,59 kg, suivis par le Paraguay (17.30 kg) et la Chine (17.23 kg)

 

  • La Finlande émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de lait et de fromage avec 613.57 kg, suivis par les Pays-Bas (486.39 kg) et la Suède (486.05 kg)

 

  • La Tunisie émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de blé et de ses dérivés avec 37.66 kg, suivis par l’Algérie (35.36kg) et par le Maroc (34.27 kg)

 

  • Le Bangladesh émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de riz, avec 219,76 kg, suivis par le Cambodge (203.6 kg) et le Vietnam (184.99 kg)

 

  • Taïwan émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de soja, avec 7.63 kg, suivis par la Corée du Sud (3.76 kg) et le Japon (3.3 kg).

 

  • Les Émirats Arabes Unis émettent le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de noix et de beurre de cacahuète avec 40.76 kg, suivis par les Maldives (28.02 kg) et Hong Kong (24.44 kg)

 

Citation alternative :

 

« Selon les estimations, il y a environ 375 millions de végétariens dans le monde. Avec des recherches indiquant que le marché mondial alternatif de viande atteindra 5,2 milliards de dollars d’ici 2020, le développement de ce mode de vie tendance ne montre aucun signe de ralentissement. Tout ce que vous avez à faire, est de regarder les étagères des supermarchés, les menus des restaurants et les réseaux sociaux pour constater que de plus en plus de personnes vont vers une nutrition sans viande. De plus, nous pouvons voir cela se refléter dans nos propres revenus de produits végétaliens, qui ont augmenté de 159% en un an.  » , commente Robert Sünderhauf, CEO de nu3. “Alors que des établissements tels que la Vegan Society et des mouvements comme Veganuary sensibilisent les gens aux bienfaits d’un régime alimentaire à base de plantes, nous croyons que cette étude aidera à approfondir la discussion sur l’impact environnemental de nos habitudes alimentaires. Les pays qui consomment beaucoup de viande ont beaucoup à gagner en abandonnant les produits d’origine animale. Parmi ceux-ci figurent des pays comme l’Australie, les États-Unis et la France, qui présentent un excédent important d’émissions de CO2 lié aux produits d’origine animale par rapport aux produits d’origine non animale.   

 

À propos de nu3 :
nu3, distributeur en ligne basé à Berlin, est spécialisé dans la nourriture fonctionnelle saine et pionnière du développement d’aliments innovants à haute teneur en nutriments. La gamme nu3 comprend les super-aliments, la nutrition sportive et la nourriture fonctionnelle pour optimiser votre alimentation quotidienne. Nu3 a été fondé en 2011 par Robert Sünderhauf et Kassian Ortner, qui sont aujourd’hui les directeurs exécutifs de l’entreprise. Celle-ci a des sites en Suisse, en Allemagne, en Autriche et en France. www.nu3.com

 

Méthodologie

Cette étude se concentre sur 130 pays du monde entier afin de déterminer combien de dioxyde de carbone (CO2) émet chaque pays en fonction de ses habitudes alimentaires. Ce calcul a été établi en fonction du montant de denrées alimentaires produites pour la consommation et de combien de kilos de CO2 sont générés par kg de nourriture, par personne et par an. Ces données par pays sont séparées entre les produits d’origine animale et non-animale.

Les données se concentrent sur la quantité d’aliments d’origine animale (porc, volaille, bœuf, agneau & chèvre, poisson, œufs et produits laitiers – fromage inclus) et d’aliments d’origine végétale (blé & produits céréaliers, riz, soja, fruits à coque – beurre de cacahuète inclus) produits pour la consommation de chaque pays.

Définitions :

 

Produit pour la consommation (kg/personne/an) : Quantité de nourriture, en kg, dont un pays est approvisionné pour la consommation. Ce chiffre d’approvisionnement se rapporte à la consommation, il peut néanmoins inclure un pourcentage de nourriture non consommée, en raison du gaspillage par exemple.
Kg CO2 / personne / an : Ce chiffre indique combien de CO2 est généré par la consommation d’une certaine quantité d’un certain type d’aliments par an, par personne.
Total kg CO2/personne/an pour les aliments d’origine animale ou végétale : Ce chiffre indique combien de kg de CO2 une personne émet par an dans un pays donné en fonction de son alimentation à base de produits d’origine animale ou végétale.
Différence entre les produits d’origine animale et végétale (en kg de CO2/personne/an) : Cette valeur indique la différence entre la quantité de CO2 dûe à la production animale vs quantité de CO2 dûe à la production végétale. Une valeur négative signifie, dans les pays concernés, que les émissions générées par les cultures sont supérieures à celles provoquées par les produits d’origine animale.

 


Les données sont classées en ordre décroissant par rapport à la différence de kg de CO2 / personne / an entre les produits d’origine animale et non-animale. La somme pour calculer cette valeur peut être écrite ainsi :
Total de CO2 en kg pour les produits d’origine animale/personne/an – Total de CO2 en kg pour les produits d’origine végétale/personne/an = Différence en kg de CO2/personne/an

 


Note générale : « 0 » ne signifie pas obligatoirement zéro comme inscrit dans le tableau, les données sont collectées jusqu’au quatrième décimal.

Sources:

 

  • Les données relatives à la nourriture produite pour la consommation humaine (kg/ personne/ an) sont issues des rapports de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Les données relatives à la population sont également extraites de la FAO.

 

  • Les catégories de denrées alimentaires sont définies par la FAO à l’exception du poisson qui inclut les catégories de la FAO suivantes : les poissons d’eau douce, les poissons démersaux, poissons pélagiques, les poissons marins et autres. De même, les fruits à coque incluent les arachides (beurre de cacahuètes inclu).

Sources : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, Bilans alimentaires. Objets concernés : graines, aliments pour bétail, aliments et quantité de nourriture produite pour la consommation (kg / capita / an), céréales & produits dérivés, riz (équivalent au millet), maïs et produits dérivés, soja, viande bovine, mouton et viande de chèvre, viande porcine, viande blanche, œufs, lait (comprenant le fromage, sans inclure le beurre), graines de tournesol, poisson : poissons d’eau douce, poissons démersaux, poissons pélagiques, poissons marins et autres. Données collectées le 06-03-2018. Dernière mise à jour de la FAO : 8 janvier 2018. Données de 2013.  Pour plus d’informations sur les bilans alimentaires complets utilisés, ainsi que les références précises, merci de nous contacter et nous vous enverrons plus de détails.

Descriptions additionnelles par la FAO :
  • Bilans alimentaires : « Les Bilans alimentaires présentent un tableau exhaustif du schéma de l’approvisionnement d’un pays en termes de denrées alimentaires pendant une période temporelle spécifique. Pour chaque denrée alimentaire, le bilan présente l’aliment seul comme les produits transformés qui en résultent pour la consommation humaine ainsi que les ressources disponibles et leur utilisation potentielle. La quantité totale de denrées est alors calculée en lui additionnant la quantité totale de produits importés ainsi que les ajustements dans les réserves ayant pu se produire depuis le début de la période référentielle, on obtient alors l’approvisionnement total disponible pendant cette période. Une distinction se fait alors quant à l’utilisation des produits, en excluant la part des biens exportés, ceux utilisés pour nourrir le bétail, envoyés dans les usines à des fins alimentaires ou non, perdus pendant le stockage ou le transport par rapport aux denrées réellement disponibles pour la consommation humaine. L’approvisionnement par personne pour chaque type de denrée pour la consommation humaine est ensuite obtenu en divisant cette quantité restante par les données relatives à la population prenant effectivement part à cette consommation. Les données relatives à l’approvisionnement alimentaire par personne sont exprimées en termes de quantité. »

 

  • Kg Co2/personne/an est calculé en multipliant l’approvisionnement en une denrée pour la consommation humaine en termes de kg/personne/an par la médiane des émissions de CO2 générées par cette même denrée dans le monde.

 

  • Les valeurs relatives aux émissions de CO2 sont issues de la FAO (lorsque disponibles). Source : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, intensités des émissions. Accès aux donnés le 09.03.2018. Dernière mise à jour de la FAO : 12 décembre 2017. Données de 2014.

Intensités des émissions (comme décrites par la FAO) : « Intensités des émissions de gaz à effet de serre (GES) par unité de production d’une sélection de produits agricoles, kg de CO2-éq/kg produit. L’indice agro-environnemental des intensités d’émissions est calculé par les statistiques de la FAO, disponibles dans les sections Émissions et Production de la FAOSTAT. L’indice d’intensité est également en lien avec le Système de comptabilité environnementale et économique pour l’agriculture, la sylviculture et la pêche. Les données fournissent une analyse de premier ordre des performances GES d’un type de produits, s’appuyant sur l’efficacité de leur production, par pays, par période. Grâce à une méthodologie transparente, ces estimations peuvent être facilement re-calculées à l’aide des données existantes par pays à la FAOSTAT. Les émissions à effet de serre, utilisées pour calculer l’indice d’intensité d’émission de la FAOSTAT, se rapportent uniquement aux émissions produites par l’unité de production. Les GES supplémentaires provoqués par le stockage pré et post-production, la consommation et le commerce ne sont pas pris en compte.

 

  • L’étude utilise la médiane des données relatives aux émissions afin de minimiser l’impact des cas particuliers, le calcul d’une moyenne aurait été problématique. Nous utilisons le niveau mondial de CO2, car l’étude ne différencie pas les produits importés des produits locaux, ainsi que la différence de consommation entre les deux. Par exemple, le Brésil exporte une grande quantité de bœuf, ce qui signifie que sa production de CO2 serait extrêmement élevée à un niveau national.

 

  • L’étude utilise la médiane des émissions globales mais nous pouvons fournir les données relatives au CO2 produit par pays pour chaque type de denrée sur demande.

Note générale : Données nationales obtenues par la FAO (lorsque disponibles). Pour les intensités d’émission qui ne sont pas disponibles pour de nombreux pays (par exemples pour les fruits à coque, le poisson ou le soja), voici les différentes sources :  MacLeod, M., Gerber, P., Mottet, A., Tempio, G., Falcucci, A., Opio, C., Vellinga, T., Henderson, B. & Steinfeld, H. 2013. Greenhouse gas emissions from ruminant supply chains – A global life cycle assessment. Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, Rome ; Greenhouse gas emissions from aquaculture, A life cycle assessment of three Asian systems, Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, Rome, 2017 ; Castanheira ÉG, Freire F, Greenhouse gas assessment of soybean production: implications of land use change and different cultivation systems, Journal of Cleaner Production (2013), doi: 10.1016/j.jclepro.2013.05.026; Climate change on your plate, WWF Germany, Berlin October 2012.

Émissions mondiales de CO2 en moyenne par type d’aliments, par personne et par an (2017) :


Porc = 3,54 kg
Volaille = 1,07 kg
Bœuf = 30,86 kg
Agneau & Chèvre = 35,02 kg
Poisson = 1,60 kg
Oeufs = 0,92 kg
Lait – dont fromage = 1,42 kg
Blé & Produits à base de blé = 0,19 kg

Riz = 1,28 kg
Soja = 0,45 kg

Fruits à coques – dont beurre de cacahuètes= 1,77 kg

 

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