Quand Maud Ravier, une pionnière du maquillage permanent, met son expertise au service de la reconstruction des patients suite à une opération (mastectomie, fente labiale, lifting…) ou un accident, cela donne Dermochromatic Repair : une technique de pointe permettant de « réparer » la peau à l’aide d’un savant mélange de couleurs… mais aussi les esprits en permettant aux femmes et aux hommes concernés de retrouver une partie de leur intégrité !
Dermochromatic Repair : Pourquoi ?
Parce qu’une malformation cutanée, une peau dépigmentée ou traumatisée à la suite d’un acte chirurgical ou d’un accident peuvent susciter une gêne esthétique et psychologique, entraînant la perte de confiance en soi voire la difficulté à supporter le regard des autres, Dermochromatic Repair intervient dans le processus de reconstruction physique et psychologique en permettant de corriger et camoufler une cicatrice en la rendant quasiinvisible et, mieux encore, en recréant une aréole mammaire ou un sourcil manquant en trompe l’œil.
Dermochromatic Repair : Pour qui ?
La dermopigmentation esthétique peut être utilisée dans de nombreuses indications, toujours dans le but d’embellir et redonner confiance à la personne, notamment après un acte chirurgical :
• Mastectomie après un cancer du sein
• Correction d’une fente labiale
• Brûlure du sourcil ou de la bouche
• Cicatrice du cuir chevelu (tumeur cérébrale, implants, accident)
• Réduction mammaire
• Augmentation mammaire
• Cicatrices opératoires, de lifting…
Dermochromatic Repair : Comment ?
Selon les indications, Dermochromatic Repair fait intervenir différentes techniques, intégrant ou non des pigments de couleurs d’origine organique ou minérale.
La « 3D-Pigmentation »
Technique phare de Dermochromatic Repair et certainement la plus spectaculaire en terme de résultat car hyperréaliste, la 3D-pigmentation consiste en l’implantation minutieuse dans la couche superficielle de l’épiderme de multiples pigments de couleurs, harmonieusement sélectionnés pour redessiner, en trompe l’œil, une aréole mammaire, un sourcil ou une lèvre.
Véritable travail d’artiste, pratiqué uniquement par des professionnels formés, la 3D-pigmentation est aujourd’hui devenue une étape incontournable dans la reconstruction physique et psychologique des femmes ayant subi une mastectomie, en leur permettant non seulement d’accepter de nouveau leur corps, mais surtout de retrouver, à travers leurs seins, leur féminité, bien souvent mise à l’écart le temps de la maladie.
La 3D-pigmentation aide aussi de nombreuses personnes à mieux supporter le regard des autres, notamment dans les cas de malformations ou autres accidents de la vie qui laissent des séquelles visibles au niveau du visage : fentes labiales, brûlures, suites de reconstruction faciale… Car le visage est la partie du corps que nous exposons avant tout, celle qui nous permet d’être identifié, celle qui nous représente et véhicule nos émotions.
Enfin, la 3D-pigmentation permet d’anticiper une partie des effets secondaires des traitements par chimiothérapie, comme la perte des sourcils et des cils, ou pallier certaines maladies telles que la pelade.
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Le New Skin Needling
A l’instar du micro-needling, le New Skin Needling consiste à pénétrer la peau en superficie à l’aide du dermographe dépourvu de pigments, pour stimuler le renouvellement cellulaire en boostant la production de collagène et en relançant le processus de cicatrisation de la peau. Déjà pratiqué lors de soins à visée esthétique pour réduire les traces d’acné ou effacer les signes de l’âge, le New Skin Needling permet, dans le cadre de Dermochromatic Repair, d’améliorer l’aspect des cicatrices hypertrophiques ou dépigmentées.
Le New Skin Needling va ainsi permettre d’aplanir une cicatrice corporelle dépigmentée, plus claire que la peau, en cassant les fibres responsables de son aspect en relief, et relancer l’action des mélanocytes (cellules responsables de la coloration de la peau) en exposant la zone aux UV immédiatement après l’intervention.
La repigmentation des cicatrices
Dans le cas d’une cicatrice dépigmentée de petite taille, comme celle d’un lifting, ou pour laquelle le New Skin Needling est moins adapté, par exemple une cicatrice après plastie mammaire, on opte pour la repigmentation. L’intervention consiste alors à recolorer la zone dépigmentée en implantant sous la peau, à l’aide d’un dermographe et d’une aiguille stérile, un mélange de pigments organiques dont la teinte est adaptée et permet de se fondre le plus naturellement possible sur la zone.
Pour dissimuler une cicatrice foncée, dite « hyper pigmentée », il s’agit dans ce cas, d’éclaircir la zone en implantant sous la peau les pigments dont la teinte est adaptée.
La tricopigmentation
Enfin, la tricopigmentation est une technique de dermopigmentation du cuir chevelu qui vise à masquer les « manques » causés par la perte de cheveux ou les cicatrices, suite à une greffe, une opération ou un accident. Elle offre un rendu quasi invisible car les cheveux sont redessinés un à un pour un véritable effet trompe l’œil. La tricopigmentation est aujourd’hui de plus en plus pratiquée sur les femmes souffrant de calvitie naissante, source de complexes et de manque de confiance en soi.
Dermochromatic Repair : des pigments de haute qualité pour une sécurité optimale
Lorsque l’on travaille sur des peaux abîmées ou affaiblies par les traitements ou les interventions, le choix des pigments ne doit pas être anodin. Maud a ainsi sélectionné les pigments organiques ou minéraux de très haute qualité, comme ceux de la marque Biochromaderm. Stériles et à usage unique, ces pigments, reconnus comme « implants médicaux », sont certifiés dispositifs médicaux et répondent aux normes CE IIb, à savoir qu’ils permettent d’obtenir un résultat intradermique stable avec des produits colorés non toxiques et totalement biocompatibles. De plus, les pigments Biochromaderm sont certifiés ISO 9001/2000 et EN 13485/2003 de par leur qualité de conception et de fabrication.
Dermochromatic Repair versus tatouage
Depuis quelques années, de nombreux tatoueurs proposent aux femmes ayant subi une mastectomie de « recouvrir » la zone touchée par un tatouage artistique ou, comme dans le cas de la dermopigmentation esthétique, de recréer une aréole mammaire en 3D. Mais alors quelle différence ? Si la tâche de redessiner une aréole en 3D reste la même, le matériel et les pigments utilisés, eux, sont bien différents. Tandis que le tatoueur pique en profondeur, le dermographe utilisé pour Dermochromatic Repair ne dépasse pas la couche superficielle de l’épiderme ; la technique en elle-même est donc moins agressive, point non négligeable lorsque la peau est particulièrement fragile, notamment lorsqu’elle a été irradiée.
Par ailleurs, dans le cadre de la dermopigmentation esthétique, les pigments utilisés sont généralement organiques, ce qui signifie que leur couleur ne vire pas. De plus, ils sont à usage unique, jetables et stériles, ce qui n’est pas le cas des encres de tatoueurs, généralement conditionnés par flacons de 30 ou 40ml. Un véritable gage de sécurité, d’autant plus importante pour les patientes ayant déjà subi de nombreux traitements.
A l’origine…
Initialement esthéticienne et maquilleuse de formation, Maud Ravier obtient le diplôme de l’école esthétique Elysée Marbeuf, puis parfait sa formation dans les plus grandes écoles de maquillage artistique où elle s’initie aux effets spéciaux. C’est de là que naît sa passion pour l’hyper réalisme et le travail des volumes en 3D. Dès 2000, elle se spécialise dans le maquillage permanent, une spécialité alors peu connue du grand public, et suit diverses formations de dermographie esthétique à l’étranger
Dotée d’un savoir faire exemplaire, elle a, en un temps record, mis son expertise au service de la beauté, de la formation et d’une cause qui la sensibilise : la Socio-esthétique. Maud travaille alors en étroite collaboration avec des médecins et chirurgiens esthétiques dans différentes cliniques parisiennes et dirige en parallèle un espace dédié au maquillage permanent dans un cabinet médical. Elle collabore aussi régulièrement avec les principaux cancérologues pour réenchanter le quotidien de femmes atteintes de cancer.
« Depuis de nombreuses années, au travers de l’association Esthétique & Cancer ou de l’Institut Rafael, je me bats pour permettre aux hommes et aux femmes touchées par la maladie, au-delà des traitements, de prendre soin de leur corps et de leur apparence pour se sentir mieux. Lorsque j’ai rencontré Maud et découvert ce qu’elle pouvait apporter aux patientes, c’est tout naturellement que nous avons décidé de travailler ensemble pour aider les femmes à se sentir de nouveau femme après le cancer. »
Dr Alain TOLEDANO
Oncologue Radiothérapeute,
Président de l’association Esthétique & Cancer et de l’Institut Rafael
En 2013, consciente que le maquillage permanent mérite un espace qui lui est propre, elle ouvre le premier centre Maud Maquillage Permanent dans le 16è arrondissement. L’engouement que suscite ce lieu et les techniques exclusives qu’elle propose l’amène à ouvrir en 2014, la première école de formation française entièrement consacrée au maquillage permanent esthétique et réparateur, l’Ecole Internationale de Maquillage Permanent qui forme désormais plus de 450 professionnelles de la beauté par an.
MAUD, un engagement permanent…
L’Ecole Maud Maquillage Permanent travaille en partenariat avec la Fondation EREEL sur le programme « Souffle de Violette » qui apporte un soutien concret tout au long de l’année aux femmes malades du cancer, avec plus de 200 professionnels bénévoles, et jusqu’à 3 ans après la maladie. Maud Maquillage Permanent offre ainsi la gratuité des soins aux femmes malades. L’équipe Maud Maquillage Permanent était également présente, en novembre dernier, lors du 2è salon « Parcours 5 sens » de l’association Esthétique & Cancer, à l’initiative du Dr Alain Toledano et participe, tout au long de l’année, à de nombreux événements et actions visant à soutenir les femmes dans l’après cancer
… et des projets qui ne s’arrêtent jamais !
C’est en discutant avec 3 amies proches, dont l’une atteinte d’un cancer du sein, que Maud a pu se rendre compte à quel point, au-delà de la prise en charge physique, la prise en charge psychologique était primordiale, et malheureusement bien souvent reléguée au second plan par les équipes médicales. Les quatre amies ont donc décidé d’unir leurs forces et leurs compétences pour ouvrir très prochainement sur Paris le premier centre Maud Life Repair qui réunira des professionnels de la santé (infirmières, psychologues) et de l’esthétique (socio-esthéticiennes, maquilleuses), travaillant en étroite collaboration avec des indépendants au service du bien-être (naturopathe, acuponcteur, nutritionniste, coachs sportifs, masseurs…), pour proposer une prise en charge globale et permettre aux malades de se reconstruire aussi bien physiquement que psychologiquement dans un environnement adapté, à leur écoute. Affaire à suivre !
Site : http://www.maud-maquillage-permanent.com/
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