Cacao sacré – Ilaria RUBEI.

 

Ilaria RUBEI

 

Le chemin qui mène au cœur

 

« Le cacao est une plante porteuse d’une infinité d’enseignements qui, depuis la nuit des temps, accompagne l’être humain dans l’exploration de sa nature divine et l’ouverture du cœur. »

Ilaria Rubei nous propose d’aller à la rencontre du cacao cérémoniel. Elle nous conte son histoire, ses effets sur notre corps physique et notre psyché, la façon qu’a le cacao de communiquer avec nous et ses différences avec le chocolat commercialisé. Elle répond à toutes les questions que nous pourrions nous poser : quel cacao privilégier ? Comment bien le préparer ? Y a-t-il des contre-indications dans l’ingestion d’une telle plante ? Comment bien choisir la personne qui nous accompagnera dans ce voyage initiatique ?

L’auteure nous explique comment « Mama Cacao » peut devenir une alliée précieuse pour mettre en lumière les parties de nous-même qui ont besoin d’être réintégrées. En facilitant l’allégement des mémoires émotionnelles inscrites dans le corps, ainsi que le ressenti de nos élans profonds, le cacao nous aide à révéler, dans notre histoire personnelle, les perles qui s’y cachent.

Ce livre est le guide de référence indispensable pour toute personne qui souhaite boire du cacao sacré et se connecter à son esprit afin de bénéficier de ses bienfaits, d’élargir sa perception du vivant, de réconcilier l’intérieur et l’extérieur, l’ombre et la lumière, l’humain et le divin, la terre et le ciel, pour se laisser plus libre de choisir son expérience de la réalité.

 

Préface

 

Tout a commencé par une fin

 

J’avais prévu de passer quelques jours à Amsterdam toute seule, pour me retrouver avec moi-même et essayer de remonter de la descente interminable qui avait commencé par une séparation importante. Les séparations sont presque toutes importantes, mais celle-là, à la différence de beaucoup d’autres, je n’avais pas d’autre choix que de la ressentir dans ma chair.

Malgré moi et en dépit de ma capacité bien rodée à me dissocier de mes émotions, cette fois-ci je me réveillais avec ce sentiment d’une solitude abyssale, et ce pendant des mois. Je passais mes journées à tenter de transformer ces émotions en quelque chose de lumineux, de très haut sur « l’échelle vibratoire », comme l’acceptation, l’espoir, le fameux lâcher-prise, et je m’épuisais, au sens propre.

Ç’avait été une relation passionnelle, qui avait duré de longues années et à travers laquelle j’avais retrouvé ma nature féminine, instinctive, sensuelle. Je craignais qu’à la suite de cette séparation, j’en arrive à me couper à nouveau de ces parties de moi fraîchement récupérées. Avant qu’il entre dans ma vie, j’émergeais à peine d’une phase d’ascétisme spirituel, d’une immersion prolongée dans des enseignements et pratiques que j’utilisais pour renforcer l’idée que toute la souffrance n’est qu’une illusion, que la dimension non localisée et non personnelle de la présence était la seule « réalité », et que les émotions, les pensées, le corps et ses instincts, les besoins et les désirs, n’étaient qu’une chimère à laquelle ce n’était pas la peine d’accorder trop d’attention.

Je trouvais un énorme soulagement dans la croyance que la seule vérité qui valait la peine d’être vécue était le fond de la conscience observatrice dans laquelle je glissais, comme des doigts ressortent d’un gant trop serré et retrouvent un espace libérateur et – j’en avais l’impression – aimant. J’avais vécu ainsi, comme une outsider de la société, pendant quelques années.

Mon départ du pays de mon enfance, l’Italie, et la rencontre concomitante avec cet homme avaient été le catalyseur pour réintégrer « le reste », mon humanité, et cela d’une façon assez frontale, directe, comme toute histoire d’amour qu’on vit quand on ignore qu’on est des êtres blessés. Cette relation était le rendez-vous, la rencontre avec l’humanité que j’essayais de transcender en moi, avec mon histoire, mes traumatismes irrésolus, mes croyances, mes mémoires émotionnelles, encore vibrantes et conditionnantes. Au sein de la relation, il y avait tout ce que j’ignorais m’habiter. Surtout un creux d’amour, un manque innommable. Et la séparation intérieure flagrante d’avec mes propres émotions, le masque à exposer au monde et à l’autre.

Pendant cette relation, mon intérêt spirituel, omniprésent, virait de la pure présence à la loi de l’attraction. J’avais déjà flirté avec la loi de l’attraction des années auparavant, mais l’exploration s’était conclue par un dramatique accident de voiture qui m’avait immobilisée au lit pendant trois mois. En plus du doute compréhensible sur son efficacité, qui avait commencé à naître, il me paraissait que la manifestation impliquait, de toute façon, un engagement excessif avec le monde, la matière, la vie, quoi ! Et ça, précisément, ne m’attirait pas trop.

 

A propos de l’auteur

 

Ilaria Rubei est une spécialiste de Mama Cacao. Elle accompagne les femmes dans leur épanouissement et souveraineté.

 

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