Dernière apparue dans le paysage médical français, l’Étiopathie constitue la forme la plus aboutie de thérapie manuelle.
Complémentaire de la médecine classique, l’Étiopathie s’en distingue par son outil de diagnostic, qui lui permet de soigner sans médicaments la majorité des maux qui affectent notre quotidien (troubles articulaires, ORL, respiratoires, digestifs, etc.), de réduire définitivement un certain nombre d’affections chroniques, et donc d’éviter ainsi de nombreuses interventions chirurgicales (hernies discales, canal carpien, otites de la petite enfance, ablation des amygdales, végétations…).
La force de l’Étiopathie lui vient de son appareil théorique. Son nom, du grec aitia, cause, et pathos, souffrance, illustre sa méthode. Sachant appliquer, entre autres, la théorie générale des systèmes et la cybernétique au corps humain, un étiopathe est à même de remonter jusqu’à la cause des phénomènes pathologiques et de déterminer ainsi la thérapie la plus pertinente qu’il convient d’appliquer. À chaque fois que cela est possible, il mettra lui-même en œuvre les techniques de thérapie manuelle adaptées – et renverra systématiquement les cas qui ne relèvent pas de l’Étiopathie vers le médecin compétent…
À l’heure où de plus en plus de patients font le choix de n’utiliser la chimie que là où elle est vraiment nécessaire, l’Étiopathie participe à la refonte de notre paysage médical : son art est de plus en plus reconnu et respecté, la barre des 500 praticiens en exercice est franchie cette année. Ses résultats font que non seulement l’administration a définitivement reconnu en 2015 aux étiopathes le statut de praticiens exerçant une profession libérale de santé, mais aussi que de plus en plus de médecins la considèrent pertinente, et n’hésitent pas à prendre publiquement position en sa faveur, comme le docteur Renaud Muselier, également député européen et président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ou le Docteur Pauline Belenotti, chargée de médecine interne à l’Hôpital de la Timone, lors du dernier congrès international d’Étiopathie qui s’est tenu les 3 et 4 juin derniers à Marseille.
Les mutuelles ne s’y trompent pas, de plus en plus nombreuses, en France, à rembourser des séances de cette discipline (liste complète sur le site (www.etiopathie.com). Les jeunes étudiants non plus : conscients des possibilités qu’offre une carrière d’étiopathe, ils sont près de quatre cents à fréquenter les quatre Facultés Libres d’Étiopathie de Paris, Bretagne (Rennes), Toulouse et Lyon.
Un enseignement continu et uniformisé y est dispensé sous forme de cours théoriques et pratiques pendant six ans. Ils permettent l’acquisition de l’indispensable connaissance approfondie du corps humain (anatomie, biologie, physiologie, pathologies…) et la possibilité de le mettre en perspective : l’enseignement de la systémique et de la biomécanique, bases théoriques fondamentales, permet aux étudiants d’acquérir cette approche systémique et non plus analytique du corps humain, qui distingue l’Étiopathie des autres approches médicales.
À tout point de vue, il n’est plus possible de passer l’Étiopathie sous silence.
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