Lorsque l’on devient parent, savoir si son enfant est en bonne santé est une priorité. Heureusement, il existe de nombreux moyens d’acquérir ces informations. Néanmoins, il n’est pas toujours évident de se rendre compte d’une éventuelle déficience auditive. A la naissance, il est souvent proposé aux parents de réaliser des examens de dépistage. Les plus connus sont le PEA (potentiels évoqués auditifs) et le OEA (oto-émissions acoustiques). Ceux-ci sont proposés selon les équipements des maternités. Cependant, ces examens ne sont pas obligatoires et donc non systématiques. Or, un enfant sur mille naît sourd et la plupart des parents ne s’en rendent compte qu’au bout d’un an et demi.
Surdité.
Une bonne audition est essentielle pour un nouveau-né. Cela lui permettra de se développer, d’apprendre et plus tard de communiquer. Ainsi, il est très important de réaliser un dépistage rapidement. Plus la surdité est prise en compte tôt, mieux c’est pour l’épanouissement de l’enfant. Dans l’idéal, la surdité doit être décelée avant l’âge de 6 mois. Le nourrisson peut être atteint de différentes sortes de surdité. Il existe la surdité de perception. Il s’agit d’une lésion des cellules ciliées (cellules qui captent et transmettent les sons). Elle peut résulter d’une maladie ou être héréditaire. La surdité de perception peut entraîner une surdité allant d’une perte légère (20 à 40 décibels de perte) à totale. Il existe également la surdité de transmission. Cette surdité correspond à une altération du conduit auditif. Elle peut subvenir d’une malformation congénitale, d’une otite ou encore d’un bouchon de cérumen. Aussi, comment détecter une mauvaise audition chez son nouveau-né ?
Signes.
La première chose à faire est de prêter attention aux réactions de l’enfant. Adressez-vous à lui sous différentes manières (intonations, voix) et analysez ses réactions face aux sons environnants. Inquiétez-vous s’il ne sourcille pas ou si l’expression de son visage ne varie pas. Notamment, s’il ne s’adoucie pas au son de votre voix. Néanmoins, les bruits volumineux et brusques émettant des vibrations et des mouvements d’air, même si le bébé est sourd, celui-ci réagira. Deuxièmement, les signes d’une mauvaise audition peuvent se révéler lorsque le nourrisson grandit, notamment entre 6 et 10 mois. En effet, son élocution ne s’élabore pas (mêmes syllabes). Il ne répond ni au son d’une musique, ni à l’appel de son nom ou ne regarde pas la bonne personne quand on s’adresse à lui. Plus tard, les signes comme la difficulté à nommer les objets, à reproduire les mots simples ou son manque de vocabulaire peuvent alerter.
Solutions.
Dès le moindre doute, il est recommandé de consulter un médecin ORL. En effet, plus le constat sera établi tôt, meilleures seront les possibilités d’amélioration. Si le nourrisson souffre de surdité de transmission, par exemple, due à des otites à répétition, il est évidemment facile de les traiter et permettre au bébé de retrouver ses facultés auditives. Néanmoins, la surdité de perception étant bien plus complexe, il n’existe pas beaucoup de solutions. En effet, il est possible d’équiper l’enfant d’un appareil auditif ou d’un implant cochléaire dès la naissance. Ces alternatives à la surdité permettent aux nourrissons de percevoir les sons et ainsi de pouvoir se développer correctement. C’est pourquoi, le plus tôt l’enfant bénéficiera d’une aide auditive, moins il aura de difficultés à apprendre à parler. Pour plus de renseignements concernant les appareils auditifs, consultez la page VivaSon, centre d’audioprothésistes diplômés d’Etats, experts en la matière.
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