Dr. Gérard Dieuzaide
Préface du Pr Marc Henry
L’effet des pollutions environnementales sur notre santé nous inquiète tous les jours davantage. L’environnement spécifique qu’est la sphère buccale doit être pris en compte.
En effet, la bouche de nos contemporains présente une véritable mosaïque de produits chimiques et métalliques, ce qui n’est pas toujours sans conséquence. Il faut comprendre qu’entre autres affections les douleurs articulaires ou musculaires, les troubles du sommeil, les maux de tête, vertiges et palpitations, mais aussi la fatigue chronique ou la fibromyalgie ont souvent des origines bucco-dentaires.
Ce livre s’adresse au grand public et appelle aussi dentistes et médecins à mieux appréhender les interactions entre système stomato-gnathique (de stoma, « bouche » et gnathos « mâchoire ») et pathologies diverses. Gérard Dieuzaide nous familiarise avec les différents types d’interventions pratiquées par les dentistes (amalgames, composites, inlays, reconstitutions, bridges…) et les matériaux utilisés (alliages métalliques, résines, céramiques). Il fait ensuite le point sur plusieurs dossiers controversés tels que le fluor, les perturbateurs endocriniens, le mercure et autres métaux lourds.
Les problématiques des nouvelles maladies environnementales comme l’électro ou chimio-sensibilité sont également abordées. Le sujet de l’occlusion dentaire, particulièrement approfondi, apparaît comme la démonstration d’une nécessaire approche holistique de la santé.
Enfin, plusieurs chapitres thématiques, consacrés à la langue (rédigé par Amer Safieddine, orthophoniste, posturologue et hypnothérapeute), aux ronflements ou aux apnées du sommeil, aux courants galvaniques en bouche ou aux dents dévitalisées, font de cet ouvrage un travail d’une rare exhaustivité.
Préface
Les dents sont des matériaux qui fascinent le chimiste des matériaux que je suis par leur capacité à mélanger, à une échelle moléculaire, de la matière organique et de la matière minérale. En science, on parle de biominéralisation, et beaucoup de nos matériaux modernes s’inspirent aujourd’hui de ce que réalise la nature lorsqu’elle oriente la cristallisation d’un minéral au moyen de protéines spécifiques – comme les silafins, par exemple, dans le cas des diatomées et des radiolaires.
Or, il existe une croyance tenace dans la science académique selon laquelle la vie reposerait en grande partie sur la chimie covalente du carbone. Cela fait que les dents, au vu de leur composition essentiellement inorganique, sont généralement considérées par les médecins comme des choses annexes, et non comme des organes à part entière au même titre que le cœur, le foie, les reins ou le cerveau.
Introduction
Tout grand progrès scientifique est né d’une nouvelle audace de l’imagination.
John Dewey
Au moment où les connaissances scientifiques et médicales connaissent un progrès foudroyant, contribuent à mieux soigner encore et à faire des projets de type « Trans-humanisme » le moment me semble venu de tirer les conséquences de ces avancées en ayant l’audace d’informer et de proposer de soigner autrement. Pour les médecins. Pour les dentistes. Pour les patients.
Il faut en effet que, dans le domaine de la santé publique, l’homme tienne plus (et mieux) compte de la bouche et ses dents. L’interdisciplinarité doit permettre aux médecins et aux dentistes de s’ouvrir à des observations et à des interactions systématiques entre systèmes dentaires et pathologies diverses. C’est de cette approche innovante que naîtra une pratique permettant de réussir à soigner mieux en utilisant toutes les étanches.
Trop souvent, les dents – leur vie, leur traitement, leur disparition – ne sont pas suffisamment prises en compte. Il faut que cela change. Un nouveau contrat de santé avec les patients me parait nécessaire, dans le strict respect d’une approche globale permettant de mieux comprendre le lien étroit entre la bouche, les problèmes dentaires, les soins dentaires et les maladies.
Des perturbateurs endocriniens sur les dents
La rétention de l’information est une sorte de constipation du savoir.
Théophraste Renaudot
J’ai été invité, il y a quelques mois, à faire une conférence lors d’un congrès sur « les maladies de civilisation ». Parmi les personnalités qui ont pris la parole, il y avait un médecin et chercheur très connu, spécialisé dans les conséquences des pollutions environnementales et particulièrement celle dues aux perturbateurs endocriniens. Il avait participé notamment à faire reconnaître le danger du bisphénol A dans les tétines de biberons. Il nous raconta la difficulté qu’il avait eu à faire reconnaître par les autorités sanitaires cette réalité pourtant bien admise aujourd’hui. A aucun moment il ne parla des perturbateurs endocriniens situés dans les bouches.
A la fin de sa conférence, je lui posai donc des questions à ce sujet et lui demandai s’il savait que les trois quarts des personnes présentes dans la salle suçaient du bisphénol toute la journée, et la plupart depuis très longtemps. Il ne répondit jamais à cette question, et cela malgré mon insistance. Je ne sais toujours pas, aujourd’hui, s’il ne le savait pas ou s’il le savait mais ne voulait pas en parler. Cette attitude est très significative de la relation du monde médical avec les dents. Comme je l’ai évoqué, pour beaucoup de médecins, les dents n’existent pas !
Le fluor et les dents
Un expert, c’est une opinion.
Deux experts, de la contradiction.
Trois experts, de la confusion.
Georges Nahra
Dans un article paru en 1950 dans la Presse médicale, l’écrivain Jules Romains faisait allusion à l’un des personnages de son livre Le Docteur Knock et écrivait : « La santé parfaite est une dangereuse utopie, une dictature étouffante et absurde. Les patients sont des gens qu’il ne faut à aucun prix guérir. » Il prédisait aussi une prise de pouvoir par la médecine, qu’il appelait « iatrocratie », iatros signifiant « médecin » en grec.
A mon avis, ce ne sont pas les chercheurs – pas plus que les médecins – qui contrôlent cette évolution, mais les marchands. L’industrie pharmaceutique dégage des profits nettement plus élevés que ceux de la plupart des autres industries. Elle sait privilégier, dans les pays riches, les domaines thérapeutiques les plus attractifs et y apporter des réponses commercialement efficaces. La carie dentaire n’échappe pas à cette règle. Nous en avons un magnifique exemple avec la problématique du fluor.
Biographie de l’auteur
Le docteur Gérard Dieuzaide est chirurgien-dentiste, diplômé universitaire de posturologie, président d’honneur fondateur de la « Société de posturologie interdisciplinaire Midi-Pyrénées » et président de « l’Institut européen de posturologie », auteur du livre « »Libérez-vous de ces matières parasites » » aux Éditions Trédaniel. Il a contribué au documentaire « »Les sacrifiés des ondes » » du réalisateur Jean-Yves Bilien.
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