Pr Bernard Sablonnière
Les promesses de la science
Allons-nous, grâce à la science, devenir immortels ? Les progrès de la médecine vont-ils permettre d’allonger la durée de vie et d’en améliorer la qualité ?
Les centenaires sont en effet de plus en plus nombreux. Et que nous apprend leur exemple ? Que la longévité n’est pas qu’affaire de génétique ou de biologie, mais qu’un bon environnement, une « vie saine » ont aussi une influence sur la vitesse de vieillissement de notre organisme. Car l’essentiel est de bien vieillir : il ne s’agit pas seulement de combattre les maladies liées à l’âge mais de vivre plus longtemps en bonne santé.
Bientôt des traitements ciblés réduiront les causes du vieillissement cellulaire ; l’utilisation des cellules-souches ou des organes 3D parviendra dans un futur proche de nous rajeunir et même de nous « réparer ». Régime méditerranéen, resvératrol, metformine ou restriction calorique : quelle voie suivre pour rester jeunes durablement ?
À l’appui des toutes dernières recherches en biologie, génétique et neurobiologie, Bernard Sablonnière propose dans ce livre des réponses concrètes pour vivre mieux plus longtemps.
Introduction
« La vieillesse est le pire des maux, car elle prive l’homme de tous les plaisirs, en lui laissant l’appétit. »
Giacomo Leopardi, Zibaldone, 1898.
L’invention de la vieillesse.
Lorsqu’on regarde les définitions des mots longévité et vieillesse, elles se complètent. La longévité c’est un peu comme un record lors d’une compétition : c’est une durée de vie longue. Le problème, c’est que lorsque la vie se prolonge, on ressent les effets du vieillissement. La vieillesse est très bien décrite par Giacomo Leopardi, poète et philosophe italien du XIX° siècle. Le vieillissement peut se définir par un affaiblissement des fonctions physiologiques de l’organisme au cours de la vie.
De nombreux travaux sur les mécanismes du vieillissement, que nous détaillerons, indiquent qu’il s’agit d’un défaut des systèmes d’organisation cellulaire et d’une incapacité de l’organisme à s’adapter à l’environnement. Pour certains, il faut l’accepter et il reste acceptable tant qu’il ne s’accompagne pas de maladies qui l’accélèrent. Pour d’autres, le vieillissement est inacceptable et doit être traité. Pour d’autres encore, on peut le combattre et dans ce cas repousser les limites de la longévité jusqu’à, pourquoi pas, devenir immortel. Mais qui a inventé la vieillesse ?
Peut-on vieillir en bonne santé ?
Vieillir en évitant la plupart des maladies liées à l’âge (cancer, maladie cardio-vasculaire, diabète ou maladie d’Alzheimer) reste un évènement rare mais possible. Comme nous le verrons, beaucoup de centenaires ont subi les méfaits d’un cancer, d’un accident vasculaire ou d’un infarctus mais en ont guéri. Ceux qui sont atteints d’une pathologie liée à l’âge, comme l’hypertension ou le diabète, l’ont démarré généralement tardivement, sont bien suivis et présentent une forme modérée et bien traitée de ces maladies. Encore faut-il s’entendre sur la définition de la santé. Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), elle correspond à un état de bien-être physique, mental et social entraînant une indépendance totale dans la pratique des activités journalières de la vie.
Le mode de vie : la leçon des centenaires.
L’environnement explique 75% de la variabilité de la longévité humaine, que celui-ci soit micro-environnemental, c’est-à-dire lié à la particularité physique de chaque individu ou à l’environnement dans lequel il a grandi, mais aussi macro-environnemental : il s’agit de l’influence du climat, des conditions géographiques du lieu de vie, ainsi que des conditions sociales et culturelles qui pourront influencer l’adaptation de l’individu à son environnement. Finalement, la longévité est un état très variable, modulé en permanence par les conditions de vie de chaque individu : exercice physique, habitudes quotidiennes, régime alimentaire et prise de médicaments.
A propos de l’auteur
Bernard Sablonnière est médecin biologiste, professeur de biologie moléculaire à l’université Lille-II, chercheur à l’Inserm, spécialiste des maladies neurodégénératives. Il a également écrit Le Cerveau. Les clés de son développement et de sa longévité, La Chimie des sentiments ainsi que Les Nouveaux Territoires du cerveau.
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