Francis BASSET & Geneviève DELPECH
Préface Hommage au Père François Brune
Francis Basset perd son meilleur ami, le compositeur Franck Langolff, en 2006. En proie à une profonde mélancolie, il est accueilli par Michel et Geneviève Delpech, chez eux, pour écrire avec le célèbre chanteur les chansons de son prochain album.
Mais les choses prennent une tournure très particulière avec la stupéfiante médiumnité de Geneviève qui révèle à Francis que Franck, son ami, son « frère » est en fait tout près de lui depuis son autre vie. Au fil des jours et des semaines, une vie à quatre s’instaure avec cet « invité de l’au–delà » qui ne cesse de donner des preuves de sa présence. Et Francis, si cartésien, si athée, entre alors dans une foi inébranlable.
Ce livre relate une expérience du merveilleux dans une bulle de création à la fois amicale et empreinte de chansons en élaboration portées par une icône de la scène française.
Hommage à mon ami le père Brune qui tenait tant à préfacer cet ouvrage.
J’avais pratiquement lu tous ses ouvrages quand j’ai rencontré le père Brune, voici plus de cinq ans. C’est Henri Vignaud – le célèbre médium que j’avais consulté pour avoir des « nouvelles » de mon ami Franck Langolff, décédé, et à qui ce livre est dédié – qui avait remarqué que nous étions voisins, le père Brune et moi, en voyant mon adresse sur mon chèque. J’ai écrit au célèbre prêtre en lui laissant mon numéro de mobile, et, trois jours après, il appelait. Nous nous sommes donné rendez-vous dans un bar de notre quartier, et j’ai commencé à lui parler de tous les signes que j’avais reçus de mon ami disparu, et du croyant que j’étais devenu, fort de ces manifestations, après avoir toujours défendu mon athéisme bec et ongles. Et avec une certaine mauvaise foi, la plupart du temps, je dois l’avouer.
Au deuxième rendez-vous, je lui ai apporté tous mes livres de lui, afin qu’il me les dédicace. J’avais hâte de le revoir et j’étais donc en avance dans le bar. Je l’ai vu arriver, un peu courbé, mais marchant encore sans canne ; il a ôté sa casquette et m’a serré la main chaleureusement. Il était un peu surpris de voir tous ses livres, ou presque, sur la table où je m’étais installé. Il a juste apposé consciencieusement son nom sur la page de garde en datant. Il les a tous datés d’avril 2013 alors que nous étions en 2014. J’y ai vu comme un signe avec les 13 lettres de mon nom – Francis Basset – et mon année de naissance 49, 4 + 9 = 13 ; sans pourtant être spécialement versé dans la numérologie.
Il m’a demandé ce que je faisais. Je lui ai parlé de mon métier de parolier et de musicien, de ma vie un peu « à l’arrache ». Son regard était fascinant d’attention, d’intelligence et de bonté. Il m’écoutait dérouler mon parcours comme s’il n’avait été qu’un simple curé de campagne, toute sa vie au service de la même paroisse ; alors qu’il avait sillonné le monde dans tous les sens pour donner des conférences ou rencontrer les plus grands spécialistes des communications avec les défunts. Il me racontait s’être déplacé de ville en ville au Brésil à bord de coucous rafistolés et poussifs, arrivant sur des scènes improvisées, logeant chez l’habitant ou dans des hôtels improbables. Je lui disais qu’il était une sorte d’Indiana Jones de la défroque ecclésiastique. Ça le faisait rire.
Il aimait mes excès de langage et mes paraboles qui n’avaient rien de christiques. Et cette allusion au prêtre défroqué ne le dérangeait nullement. Il me parlait souvent de son désaccord profond avec l’Église et ses aberrations. Entre autres, que saint Thomas d’Aquin fasse encore autorité après presque huit siècles le révulsait. Un religieux aussi influent, qui prétendait qu’un petit enfant non baptisé irait en enfer s’il décédait, n’avait pas sa place dans l’Église catholique. Tout comme celui qui trouvait logique que Dieu envoie son Fils à la crucifixion pour racheter les péchés du monde, comme un parrain de la mafia enverrait ses fils se faire tuer pour sauvegarder sa mainmise sur ses trafics en tous genres. Déjà tout jeune prêtre, il se mettait tout le séminaire à dos, tant ces archaïsmes le hérissaient.
A propos des auteurs
Francis BASSET est auteur, scénariste et parolier de chansons. Il a écrit essentiellement pour Sylvie Vartan et Michel Delpech, mais aussi pour Florent Pagny, Patricia Kaas et des chanteurs canadiens comme Isabelle Boulay et Roch Voisine. Franck Langolff, lui, s’est rendu célèbre avec Joe le taxi de Vanessa Paradis et des chansons pour Renaud.
Genviève DELPECH est artiste peintre. Elle rencontre Michel Delpech en 1983. Coup de foudre et révélation totale de sa médiumnité. Sa rencontre avec le Père Brune en 2015 la libérera totalement quant au fait de rendre publique sa médiumnité. Elle est notamment l’auteure de Cette expérience inouïe qui a bouleversé ma vie, paru chez le même éditeur
Découvrez le livre « L’invité de l’au-delà » de Francis BASSET & Geneviève DELPECH en cliquant ci-dessous :
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