La cœlioscopie est relativement récente puisqu’elle a été mise au point par le Pr. Mouret en 1972, sur la base d’une technique du Pr. Palmer inventée en 1946. Cette technique chirurgicale est de plus en plus adoptée puisqu’elle a l’avantage de permettre d’opérer les organes abdominaux sans ouvrir la paroi. Toutefois, cette pratique comporte quelques risques et effets secondaires.
La cœlioscopie, qu’est-ce que c’est ?
La cœlioscopie ou laparoscopie est une technique chirurgicale utilisée pour accéder à l’intérieur de la cavité abdominale. On l’utilise en chirurgie exploratrice (c’est-à-dire pour examiner les organes internes et établir un diagnostic) et en chirurgie effective.
Le principe est de pratiquer des petites incisions de quelques centimètres dans la paroi abdominale, sous anesthésie générale, puis d’insuffler du gaz carbonique dans l’abdomen via une aiguille ou un petit tube, afin de soulever la paroi et d’écarter l’intestin pour mieux voir. On peut également insérer dans l’abdomen une mini-caméra (laparoscope) relié à un écran pour permettre au chirurgien de mieux examiner l’intérieur de la cavité abdominale.
La cœlioscopie présente de nombreux avantages, notamment le fait qu’elle limite le risque d’infections et qu’elle évite de créer des cicatrices et fragilisations sur la paroi abdominale. La période d’hospitalisation est également réduite.
Les effets secondaires de la cœlioscopie
Cependant, les effets secondaires liés à la cœlioscopie existent bel et bien.
Pour commencer, cette opération chirurgicale devant se faire sous anesthésie générale, il y a toujours des risques liés à l’anesthésie générale, comme les nausées, les vomissements, ou encore la somnolence. En plus de cela, la cœlioscopie comporte toujours des risques de douleurs abdominales : en effet, après l’opération, le gaz carbonique reste dans l’abdomen et est éliminé en 2 à 3 jours seulement par les poumons. Durant cette période, il va donc provoquer des douleurs, qui restent cantonnées à l’abdomen le plus souvent mais peuvent aussi se propager jusqu’aux épaules.
Parmi les effets secondaires de la cœlioscopie plus rares, on trouve également le risque de saignement (nécessitant parfois une transfusion sanguine) ; les risques de plaie sur un organe de l’abdomen, qui nécessite une nouvelle intervention, ou d’un hématome sur la paroi abdominale ; la création d’un abcès là où les incisions ont été pratiquées ; ou encore une occlusion intestinale, qui nécessite un traitement voire une nouvelle intervention. Cette opération peut même provoquer dans de rares cas une phlébite.
Quelles précautions pour éviter les risques ?
Pour éviter les effets secondaires de la cœlioscopie, il y a quelques précautions à prendre. Tout d’abord, une surveillance médicale est nécessaire dans les 1 à 2 heures en salle de réveil. Si l’intervention s’est déroulée dans un contexte difficile, on peut prévoir 4 à 5 jours de séjour à l’hôpital.
De plus, si le patient observe les symptômes suivants (ou un autre symptôme alarmant), il doit immédiatement en informer son médecin :
- Des douleurs abdominales ;
- Un gonflement d’un mollet ou des douleurs ;
- Des douleurs au thorax ;
- Un saignement au niveau des cicatrices de l’opération ;
- De la fièvre ou des vomissements ;
- Des brûlures urinaires.
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