ENDO & SEXO : Avoir une sexualité épanouie avec une endométriose.

 

Marie Rose GALES

 

« On veut s’envoyer en l’air, sans que ce soit galère ! »

 

On parle de plus en plus de l’endométriose. Une à deux femmes sur dix sont touchées par cette maladie, et plus de la moitié souffre de douleurs pendant les rapports sexuels. Pourtant, médecins et sexologues ne se sont pas encore beaucoup penchés sur la question, et les solutions qu’ils proposent sont inadaptées aux endométriosiques.

 

Partant de son expérience, l’auteure entame une enquête et cherche des réponses. Elle décide de faire tomber le tabou qui entoure le plaisir féminin, encore plus présent lorsqu’il s’agit de l’associer à une pathologie.

 

« Ce livre propose le fruit de mes recherches, les confidences d’autres endométriosiques ou encore mes tests, dans l’espoir que cela pourra aider d’autres personnes. Bien sûr, il n’y a pas UNE recette magique, car nous sommes toutes différentes, avec notre propre histoire, notre propre corps et, par-dessus tout, nos désirs personnels. Je compile ici toutes les connaissances et astuces qui peuvent vous être utiles et je vous fais confiance pour y trouver votre propre voie ! »

 

Le premier livre qui associe endométriose et sexualité

 

Introduction

 

 Depuis quelques années, l’endométriose sort de l’ombre. Il s’agit d’une réelle avancée dans notre prise en charge et un soulagement de voir enfin notre souffrance entendue. Malheureusement, le tabou autour de la maladie reste, notamment en ce qui concerne les douleurs pendant les rapports sexuels. Nombre d’entre nous avons eu le droit à « c’est dans la tête », «ça se passe bien avec votre conjoint-e ? » et ma réplique préférée « faut vous forcer un peu ». Toutes ces remarques de haute volée ne servent qu’à éluder le sujet et nous nous retrouvons sans solution.

 

Si l’on associe le plus souvent l’endométriose à l’infertilité (symptôme affectant 20 à 30 % des malades, dont la moitié tombera néanmoins enceinte), on parle peu des douleurs pendant les rapports. Il s’agit pourtant du troisième symptôme le plus courant, qui touche 59 % des endométriosiques selon l’Endometriosis Association. Il faut dire que dans notre société, il reste difficile de parler du désir et du plaisir féminin. La sexualité de la femme est encore souvent perçue comme un moyen d’accéder à la maternité ou le vice des filles de mauvaise vie, dans une culture où le complexe de la vierge et de la putain a encore de beaux jours devant lui. Il faut ajouter à cela le fait que dans l’imaginaire collectif (et donc aussi dans l’imaginaire des médecins), la sexualité féminine est jugée comme étant exclusivement psychologique et émotionnelle. Ainsi, lorsque l’on évoque ce symptôme, il n’est pas toujours considéré comme tel, d’où l’éternel « c’est dans la tête ».

 

A propos de l’auteure :

 

 

Depuis 2016, Marie-Rose Galès écrit le blog Endométriose mon amour, où elle aborde la maladie avec humour, tout en partageant des astuces « bien-être » et des informations scientifiques. Elle milite pour cette cause lors de conférences, notamment sur l’endométriose et la sexualité, expérience que l’on retrouve également dans son ouvrage.

 

Découvrez le livre « ENDO & SEXO : Avoir une sexualité épanouie avec une endométriose » en cliquant ci-dessous :