Le choc toxique est un syndrome qui ne doit pas être pris à la légère. Il survient suite à un mauvais usage de tous types de protection menstruelle interne. Il est donc recommandé de suivre à la lettre les instructions en ce qui a trait à leur utilisation, comme le rappelait récemment une étude de chercheurs français.
Comment les tampons et les cups menstruelles peuvent causer un choc toxique
Le choc toxique survient lorsque la bactérie staphylocoque doré produit la toxine TSST-1 à l’intérieur du vagin, et qu’elle est par la suite transférée dans le sang. Cependant, il faut savoir que la présence de la bactérie Staphylococcus aureus ne suffit pas, à elle seule, à expliquer la survenue d’un choc toxique. Cela ne peut se produire que si la femme porte une protection intra-vaginale (tampon ou cup menstruelle).
Cela démontre bien que le choix des tampons n’est pas une décision qui doit être prise à la légère. En 2016, « 60 Millions de consommateurs » dévoilait que plusieurs produits chimiques tels que le glyphosate, le chlore et autres résidus chimiques entrait dans la composition des serviettes, protège-slips et tampons utilisés par les femmes lors de leurs règles. Près de quatre ans plus tard, les résidus de pesticides et de matières toxiques sont toujours présents dans les produits d’hygiène féminine. Alors, comment se protéger ? Une bonne solution est de passer au tampon bio avec applicateur.
Des effets graves
En France, on note tous les ans une vingtaine de cas de choc toxique, liés à l’utilisation de tampons menstruels. Il cause une forte fièvre, des éruptions cutanées et, dans le pire des cas, il peut même créer une défaillance d’organes multiples causant la mort. Le mannequin Lauren Wasser est une des militantes les mieux connues sur le sujet et un bon exemple du danger encouru, alors qu’elle a dû se faire amputer les deux jambes suite à un choc toxique.
Un risque qui augmente après six heures d’utilisation
Aujourd’hui, entre 60 et 80 % des femmes portent des tampons lors de leurs règles. Il était donc important pour les chercheurs d’identifier les facteurs de risque qui peuvent conduire à un choc toxique. Suite à une étude, ils ont découvert que le problème vient de la manière d’utiliser le tampon.
En effet, après avoir fait passer un questionnaire à 55 jeunes femmes porteuses de tampons, ayant précédemment été victimes d’un choc toxique, ainsi qu’à 126 femmes contrôles, n’ayant elles jamais souffert de ce syndrome, les chercheurs ont constaté que le risque de syndrome de choc toxique est multiplié par deux lorsque le port de tampon dépasse une durée de six heures, et par trois quand le tampon est porté toute la nuit.
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