Anne BENASSOULI
Du patriarcat à l’union de l’amour et du pouvoir
Avoir les « ovaires » de reprendre son pouvoir et les « couilles » d’ouvrir son cœur, tel est le chemin proposé par Anne Benassouli, pour que l’alliance homme/femme advienne dans tous les domaines : depuis l’espace social jusque dans les chambres à coucher.
Il est temps d’en finir avec les clivages des genres, que l’expression libre des femmes et la vulnérabilité assumée des hommes se conjuguent, pour qu’enfin une transformation profonde des relations et, par prolongement, de la société ait lieu.
Le défi est grand, car il demande à sortir de la matrice patriarcale et de ses carcans qui prônent l’éloge de la virilité et un déni du féminin. Les femmes en font bien sûr les frais jusque dans leur chair. Les hommes, quant à eux, n’en sont épargnés qu’en apparence, car ils sont rendus esclaves d’injonctions de performance permanentes et insensées.
L’enjeu est, autant pour les hommes que pour les femmes, d’apprendre à :
- être assez forte pour être sensible,
- s’affirmer tout en restant empathique,
- s’ouvrir sans se perdre…
La force et l’originalité de ce livre : proposer, d’une part, une analyse riche et solide des causes et conséquences du déséquilibre masculin/féminin et, d’autre part, des solutions concrètes pour aider chacune à récupérer son pouvoir, s’ouvrir à l’amour et ainsi incarner sa puissance.
Introduction
Schématiquement, le ventre est associé au masculin, au pouvoir ; et le cœur, au féminin, à l’amour. Les hommes seraient donc détenteurs du bas du corps ; et les femmes, du haut ! On comprend pourquoi nous pouvons être si dépendants l’un de l’autre. Plus communément, le cœur est associé au côté gauche du corps (le cœur est anatomiquement à gauche de médiane du corps) ; et le masculin, au côté droit. Quoi qu’il en soit, que l’on soit coupé en deux, horizontalement ou verticalement, ce n’est quand même pas très pratique, pour ne pas dire catastrophique ! Si on ajoute qu’en Occident nous (sur)valorisons la tête au sens de la pensée, de la rationalité et de la science et que la religion a un regard suspicieux sur le corps, nous voilà coupé en trois. Une tête sans corps, et un corps coupé en deux. Difficile, voire impossible, d’incarner notre puissance dans ces conditions !
Je défends l’idée que nous devons tous réconcilier notre ventre avec notre cœur – le pouvoir avec l’amour. Il en va de notre devenir et, j’ose le dire, de l’avenir même de notre humanité. Votre mission – si vous l’acceptez – est de « recoller » les morceaux, c’est-à-dire unir ce qui semble être séparé, sinon nous allons nous autodétruire, et la planète avec nous.
Pour cela, j’invite les femmes à avoirs les « ovaires » de reprendre leur pouvoir ; et les hommes à avoir les « couilles » d’ouvrir leur cœur. Les femmes ont à s’appuyer sur leurs ovaires, leur utérus, bref, leur sexe de femme pour trouver leur puissance d’affirmation, leur pouvoir. Et les hommes doivent trouver le courage d’ouvrir leur cœur à partir de la force d’affirmation de leur pénis, mais au service de l’amour.
A propos de l’auteure
D’abord avocate, Anne Benassouli est formatrice en entreprise, spécialiste des problématiques de confiance en soi et de relation à l’autre. Thérapeute psychocorporelle et coach, elle accompagne les femmes, les hommes et les couples en crise de sens à trouver la voie qui leur permettra de se réaliser. Enfin, elle est conférencière dans les Festivals du Féminin Masculin.
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