Vulnérable, S'émerveiller d'une sensibilité retrouvée - Camille Sfez

Vulnérable, S’émerveiller d’une sensibilité retrouvée – Camille Sfez.

 

Camille Sfez (Auteur) 

Anna Wanda Gogusey 

 

Oser la vulnérabilité, un chemin pour accéder à la profondeur de notre être ?

 

Vulnérable, S'émerveiller d'une sensibilité retrouvée - Camille SfezEt si nos peurs, nos peines, nos hontes et nos contradictions étaient aussi sacrées que nos joies ? Si elles étaient une porte d’entrée vers une connexion à nos profondeurs, aux autres et au monde ?

 

Dans le secret des cercles de parole comme dans son histoire personnelle, Camille Sfez a fait l’expérience de cet état émotionnel si inconfortable et dont notre société ne sait que faire : la vulnérabilité.

 

Dans cet ouvrage, elle lui donne le visage d’une déesse, pour mieux nous inviter à pénétrer dans son temple. En déposant à ses pieds nos masques et nos armures, en acceptant d’être touché·e par la vie, nous ouvrons notre cœur à une plus grande sensibilité, à une écoute subtile et à l’émerveillement.

 

Avant-propos

 

Nous arrivons face au massif de la Sainte-Baume au petit matin, après un court trajet en voiture. Dans ce haut lieu chrétien de Provence où selon la tradition vécut Marie-Madeleine, le premier témoin de la résurrection du Christ, l’équinoxe est passé. Les odeurs du printemps m’ont déjà assoupli le cœur, les roches ocre et roses révélant un paysage qu’on ne peut voir qu’à cette heure précoce de la journée. Mes larmes commencent à couler avant même d’avoir posé le pied par terre, réalisant leur nécessaire destinée : rejoindre le sol en parcourant mes joues, mon cou et ce qu’elles trouvent sur leur route. Elles précèdent la pensée, me surprennent par leur intensité. Je ne dirais pas que je suis triste, je suis envahie par cette eau salée qui fond de quelque part, d’un espace mystérieux à l’intérieur de moi, non identifié.

 

Savoir pourquoi je pleure pourrait m’aider, à répondre par exemple à mes compagnes de voyage, mais je vis ces larmes comme un miracle clandestin, une libération indicible et précieuse qui ne concerne que mon intimité. Je sais quel bloc de glace commence à ramollir, celui que j’ai construit sans crier gare ces derniers mois, la petite planche sur laquelle m’accrocher pendant la tempête, celle de la mise à distance. « Ça n’est pas très important, disait le morceau de bois, ce n’est rien du tout. C’est tellement insignifiant que tu ne devrais pas en parler. » La petite voix me disait aussi de resserrer mon cœur, de retirer mon poids longtemps posé sur son épaule, 18 VULNÉRABLE aussi lentement que possible, pour que personne ne s’en aperçoive. Durcir pour tenir droite, car je n’ai besoin de personne.

 

En arrivant devant ces crêtes, la supercherie fond. Chercher à me faire croire que ça ne m’affectait pas a eu son utilité. La tempête était sous la surface, aucune vague à l’horizon, et le masque du détachement a servi à encaisser ce petit tremblement de terre.

 

Je ne suis pas la seule dans son cœur. C’est ainsi. Le monde continue de tourner.

 

Pourtant, ce matin de printemps, l’heure est venue de regarder en face une autre vérité, cachée sous la précédente – le monde continue de tourner et je suis touchée. En même temps. Alors que le massif fait fondre celle qui tient, apparaît juste derrière celle qui flanche. La seconde n’annule pas la première, ce sont deux strates d’un même présent. Je ne suis pas obligée de choisir, d’établir mon camp sur la terre du détachement ou sur celle de la peine. Je peux passer d’un côté à l’autre de la ligne de front sans croire que je me trahis, et une liberté nouvelle m’envahit.

 

Combien de fois dans nos vies tentons-nous de tenir un camp ? De nous définir, en affirmant, je suis celle qui tient bon, sait faire, se trompe. Et au moment même où la définition se pose, comme une étiquette sur un flacon, nous sommes enfermés avec. Les sensibles doivent pleurer, les solaires garder le sourire, les indépendants la tête froide, autant de mascarades qui figent dans la première réaction l’éventail des possibles, logés juste derrière l’habitude de se comporter d’une certaine manière.

 

A propos de l’auteure

 

Camille Sfez est psychologue clinicienne et formatrice. Elle fait partie des pionnières des Tentes rouges en France et accompagne depuis dix ans les femmes, en individuel et en groupe, pour favoriser l’émergence d’une plus grande liberté d’être. Elle est l’autrice du best-seller La Puissance du Féminin et anime des conférences.

 

Avec des illustrations de Anna Wanda Gogusey

 

Anna Wanda Gogusey est illustratrice pour des revues féministes, des éditeurs et des journaux, notamment Le Monde.

 

Découvrez le livre « Vulnérable, S’émerveiller d’une sensibilité retrouvée » de Camille Sfez en cliquant ci-dessous :

 

Vulnérable, S'émerveiller d'une sensibilité retrouvée - Camille Sfez

 

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