Isolement parental  : quels sont les signes ?

Quels sont les signes de l’isolement parental ?

 

L’isolement parental touche de plus en plus de parents et met à mal, non seulement le noyau dur du foyer, mais bien souvent la famille toute entière. Parents en couple ou parents solo, ce phénomène n’exclut personne et il s’est accentué ces dernières années, notamment avec la crise de la COVID 19 qui a nettement accéléré le processus d’isolement pour un très grand nombre de parents. Maintenant que cette funeste période est derrière nous, il s’agit de retisser un réseau, quand celui-ci s’est désagrégé. Nos habitudes ayant été fortement modifiées, aller vers les autres demande parfois un effort, chacun s’étant un peu replié sur lui même, limitant ainsi les interactions sociales, qui jusque là étaient sûrement plus aisées. Nous allons voir au cours de cet article en quoi consiste l’isolement parental et les solutions qui existent pour en sortir.

 

Isolement parental  : quels sont les signes ?

 

Depuis les années 1960, le modèle de la cellule familiale a été en constante évolution. Autrefois, la taille des familles était bien plus grande, plusieurs générations cohabitaient ou vivaient dans un périmètre proche, et la proximité ancrait des liens forts entre chaque membre de la famille. La notion d’entraide était fortement et naturellement présente, ainsi que le partage, que ce soit au niveau des valeurs, des apprentissages divers et variés, du soutien aux plus vulnérables… Les anciens s’occupaient des plus jeunes et inversement, les plus jeunes s’occupaient des anciens…

Des bouleversements familiaux et une modification des cellules familiales ont entraîné un nouveau phénomène, qui touche de plus en plus de parents, à savoir l’isolement parental.

Avec la libération de la femme, le modèle familial s’est modifié progressivement. Les femmes ont désiré de moins en moins d’enfants, ont souhaité travailler et partager avec leur partenaire, des tâches qui leur incombaient, à elle seule, par le passé. Le mariage n’est plus le rêve ultime de chacune et les couples prennent de la distance avec cet acte sacré, les femmes et les hommes se marient moins, c’est un fait. Auparavant, les vœux du mariage se respectaient jusqu’à ce que la mort sépare les époux, peu importe les difficultés rencontrées au sein du couple, le taux de divorce était très faible, car ce n’était pas dans les mœurs.

De nos jours, le divorce et la séparation, devenus presque des formalités, sont une solution rapidement établie lorsque le couple dysfonctionne. De ce fait, un nouveau schéma familial a vu le jour : il s’agit des familles monoparentales et des familles recomposées.

Selon l’INSEE, en 2020, une famille sur quatre est une famille monoparentale, soit 2 millions des 8 millions de familles qui hébergent au moins un enfant mineur. Sur ces mêmes 8 millions de familles, 9% sont des familles recomposées soit 717 000 familles. L’ouverture du monde professionnel aux femmes a permis à ces dernières de quitter leur zone géographique initiale pour leurs études ou pour une opportunité professionnelle. De ce fait, les enfants s’éloignent et recréent de nouvelles cellules familiales à distance, souvent plus réduites.

La parentalité s’est modifiée avec le temps et les époques, c’est ainsi que de nos jours les parents ne se limitent plus au schéma d’un homme et d’une femme. En effet, grâce aux avancées médicales et à l’accès aux parcours d’aide médical à la procréation ou la GPA (qui nous le rappelons reste interdite en France à l’heure où nous écrivons) des femmes seules ou des couples homosexuels, peuvent prétendre à devenir parents. Et enfin, la parentalité s’est ouverte et s’est rendue plus accessible à l’adoption, à l’étranger notamment pour des couples hétérosexuel ou homosexuel.

Avec l’arrivée d’un bébé, les habitudes de vie se modifient et certains jeunes parents, par la force des choses, s’isolent consciemment ou inconsciemment. L’isolement des jeunes parents, quel que soit ce qui la cause, a tendance à augmenter fortement, et il est parfois difficile de savoir vers qui se tourner afin de réclamer de l’aide.

Comme nous l’avons déjà dit, la conjoncture actuelle et celles des de ces dernières années a également contribué à profondément modifier la cellule familiale. Le coût de la vie a entraîné les femmes à travailler de plus en plus, et de nos jours, pas moins de 73,5% des femmes en emploi travaillent à temps complet, selon les données communiquées par l’INSEE. La société moderne a amené les femmes à déléguer l’éducation et l’accompagnement de leurs enfants, ce qui n’a pas manqué d’impacter le cocon familial qu’elles dirigeaient traditionnellement en véritables cheffes d’entreprise, dotées d’une main d’or ou d’argent, dans un gant de velours. En conséquence, il est forcément plus difficile de gérer tout de front, maintenant que chaque parent passe le plus clair de son temps sur son lieu de travail, et l’épuisement met à mal le couple et la famille…

Dans notre contenu du jour, nous allons vous faire part des signes qui traduisent un isolement parental. Dans un premier temps, nous vous présenterons les signes d’un isolement parental géographique, puis dans un second, temps, nous vous exposerons les signes d’un isolement parental dans un contexte plus social. Cette seconde partie traitera principalement des familles monoparentales et des jeunes parents. Pour terminer, nous vous présenterons tout un panel de solutions possibles afin de rompre ce fichu isolement parental qui fait tant de dégât.

 

1 – De l’isolement géographique…

 

L’isolement géographique concerne de plus en plus de parents qui quittent leurs familles et leur entourage proche avec lequel ils ont grandi pour s’établir à distance. Diverses raisons peuvent mener à ce choix de vie, cela peut être la conséquence d’une mutation professionnelle, d’une opportunité d’achat, du suivi d’un cursus universitaire, d’une formation, ou autres…

C’est ainsi que certains se voient forcés de quitter leur lieu de vie d’enfance, afin de se rendre vers des villes plus importantes afin profiter d’autres opportunités, et cela entraîne souvent un non retour. Que la raison soit de saisir une opportunité professionnelle ou d’avoir fait la rencontre d’une vie, la plupart du temps, ces personnes ne retourneront pas s’installer sur leur lieu d’origine dans l’immédiat, et seront donc un peu plus enclins à l’isolement.

Pour d’autres profils de parents, plus curieux de partir à la découverte d’autres horizons et pétris de l’envie de parcourir le monde, le monde moderne, ses infrastructures et sa logistique permettent d’y parvenir plus aisément de nos jours, et c’est notamment cela qui va les pousser à s’installer à l’étranger. C’est un parcours de vie épousé par une population toujours plus nombreuse, dans toutes les tranches d’âge, c’est pourquoi nous avons pensé qu’il était pertinent d’en parler.

Vous l’avez compris, les raisons qui peuvent amener une personne ou un couple de parents à se déraciner et à se couper des bases, peuvent être nombreuses, et elles aboutissent parfois à un isolement géographique et social qui n’est pas toujours simple à encaisser. Avec le temps, les choses devraient cependant s’améliorer, car il sera possible de créer du lien sur place, auprès des collègues de travail, du voisinage, et au gré des rencontres amicales, etc.

L’isolement géographique induit de facto une absence de soutien immédiat de la part de la famille ou du cercle d’amis proches. Les parents se retrouvent plus ou moins seuls à devoir tout gérer des difficultés du quotidien, et n’ont pas vraiment de recours ou d’autre option que de faire front dans ce nouvel environnement pas toujours facile. C’est notamment dans ces circonstances que l’on se rend compte combien il est appréciable de pouvoir solliciter sa famille en premier lieu en cas de besoin, pour peu que cela soit possible.

Isolement parental  : quels sont les signes ?Si l’on devrait faire le « Hit Parade » des recours possibles pour se faire aider et éviter de s’isoler, sans conteste le numéro 1, indétrônable depuis des générations, ce sont les grands-parents. Que ce soit pour garder les enfants pendant une partie des vacances scolaires, pallier une journée de grève inopinée ou l’absence d’un professeur, les grands-parents, surtout si ils sont à la retraite, se font généralement une joie d’être présents pour aider, quand ils sont à proximité. Et bien sûr, cela retire une sacrée partie de charge mentale aux parents lorsque ce genre de situation problématique se présente.

Dans le cas où les grands parents habitent un peu loin, il y a aussi l’option de leur envoyer les petits en vacances, toutefois, il faut reconnaître que cela devient de plus en plus compliqué. En effet, du fait de l’allongement des carrières et des départs à la retraite qui se font plus tardivement, les grands-parents sont bien moins disponibles afin de garder leur descendance pendant les périodes de vacances scolaires, et c’est bien dommage… Par ailleurs, le prix des trajets est un autre frein assez conséquent, et il faudra prévoir et allouer un petit budget rien que pour cela. De nos jours, la plupart des parents se voient donc obligés de se tourner vers la débrouille et les centres aérés, quand ils ont la chance d’avoir ce genre de service à proximité, mais encore une fois, cela dépend de l’endroit où vous vivez.

Par extension, ou par ricochet, il faut bien avoir en tête que l’isolement géographique peut notamment être renforcé par le fait de vivre dans un milieu rural retiré avec des difficultés de mobilité ou d’accès, et en l’absence d’échanges sociaux au quotidien. Très souvent, si l’on en croit les chiffres, cette situation est alors doublée, pour au moins un des 2 parents, par des difficultés d’accès à l’emploi, à la culture ou à des activités de loisirs. Ce contexte néfaste multifactoriel a bien entendu tendance à faire caisse de résonance, et amène les parents à se replier sur eux-mêmes, et in fine, à s’isoler encore davantage…

 

2 – De l’isolement social…

 

Nous l’avons brièvement suggéré un peu plus tôt dans notre contenu, l’isolement social se traduit, entre autres, par le manque d’interactions sociales, et ce, en raison de facteurs sociaux, psychologiques et/ou physiques. Encore une fois, si l’on s’appuie sur les études qui ont été menées en France, il apparaît que l’on peut « catégoriser » les différentes formes d’isolement social, et c’est ce que nous allons faire à présent, ce qui devrait vous rendre les choses faciles à comprendre :

 

– La famille monoparentale.

 

Comme nous vous l’expliquions en introduction, le nombre de familles monoparentales a véritablement explosé ces dernières années, ou plutôt, ces dernières décennies, et ce modèle continue de décrire une courbe ascendante relativement abrupte. Cette situation est favorable à créer un isolement parental, et elle mérite donc une vigilance particulière.

Même si la résidence chez la mère est privilégiée (et cela se vérifie grâce aux données de l’INSEE qui indique qu’en 2021, 86% des enfants de couples séparés, vivent chez leur mère), on note tout de même une légère augmentation de la mise en place de gardes alternées, visant le bien-être des enfants dans un équilibre de temps, auprès de son père et auprès de sa mère. Au demeurant, l’essentiel de la garde des enfants demeure à la charge des mamans…

La conséquence est donc que ce sont majoritairement des femmes seules qui se retrouvent dans des situations d’isolement, c’est un fait. Elles font face à des difficultés multiples, et concilier leur vie professionnelle et leur vie personnelle s’avère un véritable parcours de la combattante.

Cela génère des problèmes financiers (d’autant plus qu’il faut rappeler combien la parité salariale Homme/Femme est dévoyée dans notre si beau pays dont la devise cite pourtant l’Égalité…), des difficultés à se projeter dans un emploi stable du fait des contraintes auxquelles elles doivent faire face comme :

 

  • le manque de modes de garde adaptés aux horaires décalées.
  • l’absence de vie sociale.
  • le manque de personnes fiables ou disponibles autour d’elles…

 

Pour la plupart de ces mamans (mais n’oublions pas non plus les papas qui sont aussi dans cette situation…), toute vie sociale et tout loisir est tout simplement banni, à cause d’un budget financier très serré ne leur permettant pas de s’octroyer un restaurant, un week-end entre amies, ou bien ne serait-ce qu’un peu de temps pour elles… Malheureusement, la plupart du temps, ces mamans et ces papas n’ont pas d’autre voie que de s’isoler, petit à petit, de se recroqueviller, souvent un peu par dépit…

Selon une enquête flash de l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) sur un échantillon de 250 familles solos, en 2021, pas moins de 80,4% des parents solos ont le sentiment d’être seuls et isolés.

 

– Les jeunes parents.

 

Avec l’arrivée d’un bébé, par la force des choses, certaines habitudes de vie vont devoir se modifier et, surtout lorsqu’il s’agit d’un premier enfant, certains jeunes parents s’isolent consciemment ou inconsciemment à ce moment là.

D’après les études qui ont été menées sur le sujet, l’isolement des jeunes parents augmente assez fortement et il est parfois difficile pour eux de demander de l’aide lorsqu’ils y sont confrontés, par manque d’expérience, de connaissance de ce qui se fait, ou peut être fait, etc.

Dans le couple, statistiquement, c’est encore une fois plutôt la jeune mère qui subit cet isolement, une fois le séjour à la maternité terminé, l’effervescence autour de l’heureux événement tassée. C’est en particulier au moment du retour à la maison que l’état d’esprit peut « tourner » et que le baromètre mental de la maman peut laisser la place à un sentiment de solitude absolu, morose, même sans orage.

Il faut savoir que le congé paternité ne s’étire que sur une durée de 11 jours, le papa devant alors retourner au travail, il laisse la jeune mère découvrir presque seule, le quotidien qui orbite pour ainsi dire uniquement autour de ce petit être en demande constante d’attention et de besoins divers.

Il ne faut pas négliger le risque de dépression du post-partum qui touche entre 10 et 20% des jeunes mères et l’isolement est un facteur de risque pour le déclenchement de ce syndrome vraiment pas très sympathique.

 

Isolement parental  : quels sont les signes ?

 

3 – Les solutions pour rompre l’isolement parental.

 

Il est important de garder le lien avec la famille quand celle-ci est lointaine, grâce aux réseaux sociaux ou aux face-cam, les grands-parents, les tontons et les tatas et tous les membres de la famille peuvent maintenir des échanges. Si les visites sont rares, les nouvelles technologies permettent de suivre l’évolution des enfants, d’avoir la possibilité d’échanger avec des « personnes-ressources » afin de leur demander des conseils, ou faire part de sa solitude dans certains moments… Vous auriez tort de négliger ce moyen relativement simple à mettre en place, qui vous permettra de puiser de la force auprès de votre entourage.

Pour rompre l’isolement parental, il va également falloir aller vers l’extérieur, vers les autres… Cela peut ressembler à enfoncer une porte ouverte, mais c’est tellement crucial que nous ne pouvons pas nous faire l’économie de ce rappel !

Si vous habitez une zone urbaine ou même un petit village, diverses solutions s’offrent à vous afin de rencontrer du monde. Privilégiez les lieux où les échanges sont facilités du fait d’avoir les enfants, comme les parcs, les événements pour les enfants (en lien avec le sous des écoles, avec la mairie, etc.), les activités scolaires ou les associations de parents d’élèves (lorsque ceux-ci sont scolarisés), participer à l’association sportive de l’enfant… Autant d’activités centrées sur les enfants, mais qui vont vous permettre, à vous, d’accéder à des adultes et de tisser du lien social de proximité. C’est la clef !

Quel que soit l’endroit où vous vivez, petit village ou grande ville, n’hésitez pas à prendre contact et à vous renseigner auprès de votre mairie afin de connaître des points de rencontre entre parents. En effet, dans certaines localités, ce type de temps d’échange est mis en place et plus ou moins structuré. Cela permet de rompre l’isolement social tout en tissant des liens avec d’autres personnes dans la même situation et qui vivent à quelques battements d’ailes de chez vous…

Concernant les vacances scolaires, vous pouvez vous tourner vers les centres aérés ou les colonies de vacances proposés par votre commune afin d’inscrire vos enfants à diverses activités. Cela vous permettra d’occuper votre activité professionnelle sereinement pendant ces périodes ou d’avoir du temps pour vous. Les enfants sont assez friands de ce genre d’occupations où ils rencontrent d’autres enfants et découvrent tout un tas d’animations. Quant à vous, vous pourrez profiter des petits moments passés sur place (quand vous amenez l’enfant ou quand vous allez le chercher par exemple…) pour converser avec d’autres parents, qui, là encore, habitent nécessairement dans le coin.

Pour les mères isolées, il faut savoir qu’il existe des aides bien spécifiques. Pour obtenir toutes les informations à ce sujet, rapprochez-vous de la Caisse d’Allocations Familiales de votre secteur, un conseiller vous expliquera les aides dédiées qui existent.

N’hésitez pas non plus à solliciter l’assistante sociale de votre secteur, qui pourra vous accompagner et vous orienter vers des aides, afin de rompre l’isolement.

Si la situation d’isolement s’installe vraiment sur le long terme et que vous ne voyez pas vraiment de solution, si l’isolement vous pèse et entrave le fonctionnement normal de votre quotidien, alors il faudra sans doute envisager d’avoir recours à l’aide d’un professionnel. Vous pouvez en parler à votre médecin traitant qui vous orientera vers un professionnel adapté, ou bien vous pouvez contacter un psychologue ou en faire part aux professionnels de la PMI dont vous dépendez (Protection Maternelle et Infantile).

Enfin et pour finir, dernier petit conseil, et non des moindres : prenez du (BON) temps pour vous… Vous et juste vous. Nul besoin de dépenser des milles et des cent, car cela peut très bien être une activité physique comme une marche ou un footing, une séance de cinéma, un plateau repas devant une bonne vieille série TV, quelques chapitres d’un bon bouquin…

Faites tout simplement des choses qui vous sont agréables… Être bien dans son esprit permet de plus facilement se tourner vers les autres, et aussi d’être plus avenant, n’en doutez pas ! Pour cela, il est important d’avoir de la motivation, ne serait-ce que pour se donner la petite pichenette, la légère chiquenaude nécessaire pour impulser l’élan qui vous permettra de sortir de l’isolement, de saper le stress et l’anxiété que la solitude peut générer.

 

Pour conclure :

 

Voilà notre contenu terminé ! Vous l’avez compris, l’isolement parental n’est pas à prendre à la légère, car il peut conduire à un burn-out parental, c’est-à-dire un épuisement total dans son rôle de parent. Diverses solutions existent pour ne pas vivre l’isolement parental, et il ne tient qu’à vous de vous lancer pour briser la spirale infernale qui continuera si rien ne se passe…

Tentez au mieux de garder du lien avec vos proches et n’hésitez pas à demander de l’aide, n’ayez pas honte, tout le monde a des passages plus difficiles que d’autres, et les gens qui vous aiment ne toléreront pas de vous voir vous isoler et perdre pied face à la réalité…

Il y a forcément des ressources à solliciter autour de vous. Dans le cas où, après la lecture de cet article, cela fait écho à une situation que vous observez autour de vous, n’hésitez pas à tendre la main pour aider des parents qui seraient en situation d’isolement parental, ils n’attendent sans doute que cela, et vous n’imaginez pas la bonne action que vous ferez…

 

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