Solène a 16 ans quand elle sombre dans l’anorexie mentale. Pourtant, rien ne prédestinait cette pétillante jeune fille, élève brillante et entourée d’une famille et d’amis aimants, à développer cette maladie.
Elle témoigne aujourd’hui dans un livre “Lâcher prise, c’est vivre” paru en auto-édition chez Publishroom, livre qui connaît déjà un franc succès puisqu’il a déjà dû être réimprimé.
Qu’est-ce que l’anorexie mentale ?
Si l’on entend et utilise souvent le terme d’anorexie à la télévision, à la radio ou dans la presse en général, il est néanmoins très peu expliqué. Les conséquences, souvent très visibles, sont bien connues (maigreur extrême, déficit en minéraux et vitamines, chute des cheveux, chute de tension…) mais on connaît moins les causes de cette maladie qui touche pourtant en 2016 près de 1,5% de la population féminine âgée entre 15 à 35 ans en France. Ce sont ainsi 230 000 femmes qui luttent chaque jour contre ce trouble du comportement alimentaire. Les garçons ne sont pas épargnés. Globalement, cette maladie touche principalement des jeunes de moins de 25 ans (70% des malades) et concerne toutes les populations sans distinction d’origine socio-culturelle ou d’environnement. Il s’agit là d’un véritable phénomène de société.
On peut bien sûr avancer de nombreuses thèses quant aux raisons qui poussent ces adolescents à se mettre en danger : l’image faussée du corps véhiculée par les magazines, les phénomènes de mode qui se multiplient sur les réseaux sociaux tel que le Thigh gap (mouvement qui encourage la maigreur et le fait d’avoir un écart entre les cuisses) ou plus simplement la conséquence directe du mal-être et du manque de confiance en soi propres à la période de l’adolescence.
Pourquoi ce culte de la maigreur alors même que sa vie est menacée ? Pourquoi repousser sans cesse les limites de son propre corps ?
Autant de questions qui s’éclairent peu à peu à la lecture du témoignage de Solène.
Le combat de Solène contre l’anorexie.
Pour Solène, publier un livre, c’est un nouveau pas vers la guérison et la réappropriation de son corps. Un message d’espoir pour tous ceux qui ne comprennent pas, qui souffrent, qui n’y croient plus.
Ce texte bouleversant et d’une maturité incroyable, nous ouvre les portes du quotidien de l’auteure alors qu’elle est hospitalisée. Un simple régime, un désir de bien faire, une période de déni puis 32 kgs et plus d’autres choix que celui de l’hospitalisation. Pensé à l’origine comme un journal de bord de son hospitalisation, Solène Révol nous livre finalement un témoignage fort et nous explique comment, à force de courage, elle a su gagner son combat contre l’anorexie. Aujourd’hui en phase de “reconstruction”, l’auteure est sûre d’une chose “Lâcher prise, c’est vivre”.
Si vous souhaitez rencontrer l’auteure, elle sera en dédicace au Forum de Saint Etienne le 15 Avril à partir de 14h. Vous pouvez dès à présent vous procurer son livre dans toutes les bonnes librairies mais également sur internet en format numérique et en format broché.
Découvrez le livre ‘Lâcher prise, c’est vivre’ en cliquant ci-dessous :
Télécharger le guide
"Pour Réussir"
Dans ce petit guide gratuit vous découvrirez
18 Secrets de Grand Leaders
pour développer votre confiance en soi.
Thanks, great article.
j’ai lu beaucoup de livres, témoignages sur l’anorexie ayant eu un de mes fils atteint par cette maladie. Et je regrette qu’il soit toujours fait mention de cette maladie comme exclusivement réservée aux filles. Les garçons aussi peuvent souffrir de cette pathologie. Il faut le dire, le mettre en avant encore et encore car ce n’est jamais dit, trop souvent tu. Et quand il y a 25 ans c’est arrivé à mon fils, je me suis sentie très seule : tous les articles, tous les livres faisaient référence à des filles, des jeunes femmes jamais à des garçons.
oui les garçons, les adolescents garçons sont susceptibles eux-aussi de souffrir d’anorexie.