Créé en 2006, le Syndicat National des Kinésiologues (SNK) est actuellement présidé par Sarah ALIMONDO. Il rassemble des professionnels libéraux, c’est-à-dire des kinésiologues formés, certifiés, exerçant selon un Code de déontologie, dans le respect des personnes qui consultent. En perspective de son assemblée général qui se tiendra à Paris le 28 mars prochain, le Syndicat a mené une enquête auprès de ses membres afin de connaître leur exercice quotidien mais aussi la population qui consulte.
Profession féminisée
Les membres sont majoritairement féminins (82%), d’âge expérimenté puisque 42% d’entre eux, ont entre 45 et 55 ans, voire plus. Formés majoritairement auprès d’écoles en kinésiologie, beaucoup poursuivent ensuite leur cursus en optant pour des modules complémentaires liés à la psychologie (24%) ou au corps humain (22%). Au total, 61 % d’entre eux, ont suivi plus de 2 ans de formation.
Exercice à temps partiel
23 % exercent à temps plein. 76% optant pour le temps partiel, complété, par une autre activité professionnelle. Sociologiquement, ces professionnels exerçaient auparavant d’autres fonctions : cadres (29%), employés (41%), professions libérales (11%), dirigeant d’entreprise (7%). Pourquoi sont-ils devenus kinésiologues ? ¾ des sondés attestent avoir voulu donner un sens à leur vie. 42% à la suite d’une reconversion professionnelle. Enfin, parce qu’il s’agissait pour eux, d’une véritable vocation (29%). Lorsqu’ils s’installent, 75,9% d’entre eux, adoptent pour le régime de l’auto-entreprise.
A domicile ou en cabinet
La moitié des sondés exerce majoritairement, depuis moins de 5 ans. Et dans une proportion quasi similaire, depuis 6 à 15 ans. 46% d’entre eux reçoivent leur client à domicile. 43% ont un cabinet. Enfin, ils sont 5% à se déplacer au domicile du consulté. 81% sont situés en province, dans des villes de taille moyenne ou de grandes agglomérations, contre 18% en Île de France. En règle générale, la profession reste urbaine.
Séances : prix, durée, revenus
Les kinésiologues réalisent en moyenne 26 séances par mois, d’environ 1h20. Paris/province confondus, le prix moyen d’une séance est de 55 € de minimum une heure. Leur rémunération annuelle varie : 65% des interrogés déclarent gagner moins de 10.000 euros. 23,5 % perçoivent 11.000 à 25.000 euros par an.
Clients adultes et enfants
Leur clientèle se compose à 94% de femmes, 42% d’enfants et 25 % d’adolescents. Les principaux motifs de consultations sont le stress (70%), des problèmes relationnels (64%), des douleurs (58%), des angoisses (75%) ou encore des problèmes de sommeil (58%).
Inter professionnalité
Le lien avec les autres professions médicales existe, puisque 3/4 des sondés déclare avoir des échanges réguliers avec elles, à savoir : les kinésithérapeutes (51%), les psychologues ou psychothérapeutes (52%) ou encore les orthophonistes (29%).
Epanouissement
Près d’un kinésiologue sur deux estime que la profession est suffisamment rémunératrice et leur apporte un enrichissement sur le plan des relations humaines (78%). Ils sont satisfaits de leur épanouissement en l’exerçant (81%). Responsables, ils ont tous souscrit à une assurance professionnelle.
Sondage réalisé par le SNK sur la base de 344 personnes – 2017
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