-
L’Argentine émet le plus de CO2 par personne et par an en raison de sa consommation de produits d’origine animale, avec 2140,65 kg de CO2 produit par an. Les Argentins pourraient donc avoir le plus grand impact sur l’environnement s’ils changeaient leur régime alimentaire pour une alimentation à base de produits végétaliens.
-
Le bœuf est le pire produit alimentaire en termes d’émissions de dioxyde de carbone, la consommation mondiale de bœuf contribuant en moyenne à 374 kg de CO2 par personne et par an.
-
La France se classe 17ème dans l’indice international, avec un excédent de 1347,08 kg de CO2 par personne et par an de ses émissions de CO2 liées à sa consommation de produits d’origine animale par rapport aux émissions de CO2 liées à sa consommation de produits d’origine non animale.
-
La quantité de 11 types d’aliments produits pour la consommation. Sept d’entre eux sont des produits animaux populaires, tels que le boeuf, le poulet, le lait, ainsi que le fromage. Des produits d’origine végétale comme le soja ou les noix, y compris le beurre de cacahuète.
-
Les émissions de dioxyde de carbone pour chaque type d’aliment et par personne.
-
L’analyse internationale présente les émissions de CO2 annuelles engendrées par la consommation de produits d’origine animale, ainsi que les émissions de CO2 annuelles engendrées par la consommation de produits d’origine non-animale. La différence entre ces deux valeurs nous indique donc la différence d’émissions de CO2 entre les produits d’origine animale et non animale. Cette valeur peut servir d’indicateur d’une potentielle économie d’émissions de CO2 si les citoyens d’un pays adoptaient un régime basé sur des produits d’origine non animale plutôt que des produits d’origine animale.
Résultats pour la France, #17
|
|||||||||||||
Produits d’origine animale
|
Produits d’origine non-animale
|
Produits d’origine animale vs. Non-animale
|
|||||||||||
Porc
|
Boeuf
|
Poisson
|
Blé & Produits céréaliers
|
Riz
|
Fruits à coques dont beurre de cacahuètes
|
||||||||
Consommation
|
Empreinte carbone
|
Consommation
|
Empreinte carbone
|
Consommation
|
Empreinte carbone
|
Consommation
|
Empreinte carbone
|
Consommation
|
Empreinte carbone
|
Consommation
|
Empreinte carbone
|
Différence – Kg CO2/personne/an
|
|
33.05
|
116.98
|
23.81
|
734.73
|
22.91
|
36.58
|
108.43
|
20.68
|
4.88
|
6.24
|
5.39
|
9.54
|
188.53
|
|
Produits d’origine animale
|
Produits d’origine non-animale
|
Produits d’origine animale vs produits d’origine non-animale
|
||||||||
Porc
|
Boeuf
|
Blé et produits dérivés
|
Fruits à coque – dont beurre de cacahuètes
|
|||||||
#
|
Pays
|
Consommation
|
Empreinte carbone
|
Consommation
|
Empreinte carbone
|
Consommation
|
Empreinte carbone
|
Consommation
|
Empreinte carbone
|
Différence – Kg CO2/personne/an
|
1
|
Argentine
|
10.51
|
37.20
|
55.48
|
1712.00
|
103.11
|
19.66
|
0.49
|
0.87
|
297.87
|
2
|
Australie
|
24.14
|
85.44
|
33.86
|
1044.85
|
70.46
|
13.44
|
8.73
|
15.45
|
260.02
|
3
|
Islande
|
21.69
|
76.77
|
13.36
|
412.26
|
72.92
|
13.91
|
3.88
|
6.87
|
237.20
|
4
|
Albanie
|
10.88
|
38.51
|
22.50
|
694.30
|
138.64
|
26.44
|
4.36
|
7.72
|
236.65
|
5
|
Nouvelle- Zélande
|
22.29
|
78.90
|
22.49
|
693.99
|
76.91
|
14.67
|
8.22
|
14.55
|
233.97
|
6
|
États-Unis
|
27.64
|
97.83
|
36.24
|
1118.29
|
80.43
|
15.34
|
7.86
|
13.91
|
230.60
|
7
|
Uruguay
|
16.84
|
59.61
|
29.10
|
897.96
|
109.31
|
20.85
|
0.95
|
1.68
|
218.93
|
8
|
Luxembourg
|
43.58
|
154.25
|
29.88
|
922.03
|
103.20
|
19.68
|
0.93
|
1.65
|
217.85
|
9
|
Kazakhstan
|
10.36
|
36.67
|
23.38
|
721.46
|
92.31
|
17.60
|
5.14
|
9.10
|
210.84
|
10
|
Brésil
|
12.60
|
44.60
|
39.25
|
1211.17
|
53.00
|
10.11
|
0.67
|
1.19
|
209.73
|
11
|
Suède
|
37.00
|
130.96
|
24.58
|
758.49
|
79.59
|
15.18
|
6.23
|
11.03
|
204.83
|
12
|
Bermude
|
28.24
|
99.96
|
33.15
|
1022.94
|
54.88
|
10.47
|
5.72
|
10.12
|
201.06
|
13
|
Danemark
|
24.87
|
88.03
|
28.46
|
878.22
|
98.00
|
18.69
|
5.94
|
10.51
|
200.05
|
14
|
Finlande
|
36.14
|
127.92
|
19.22
|
593.09
|
81.99
|
15.64
|
3.43
|
6.07
|
198.47
|
15
|
Irlande
|
32.40
|
114.68
|
22.35
|
689.67
|
107.98
|
20.59
|
4.10
|
7.26
|
196.03
|
-
Les Argentins présentent le plus gros excédent entre émissions de CO2 liées aux produits d’origine animale et les produits d’origine non animale avec 2109 kg de CO2 par an.
-
D’autre part, les Bangladais émettent plus de CO2 par an en raison des produits d’origine non animale que la nation fournit pour la consommation, que pour les produits d’origine animale, suggérant une tendance vers un régime végétarien et végétalien.
-
La ville de Hong Kong, Chine, émet le plus de CO2 annuel par personne en raison de la consommation de porc, soit 237,54 kg, suivis de l’Autriche (186,04 kg) et de l’Allemagne (183,38 kg).
-
Israël émet le plus de CO2 annuel par personne en raison de la consommation de volaille, à 67,14 kg, suivis de Trinité-et-Tobago (62,59 kg) et de Hong Kong Chine (58,93 kg).
-
L’Argentine émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de bœuf, avec 1712 kg, suivis par le Brésil (1211.17 kg) et les États-Unis (1118.29 kg).
-
L’Islande émet le taux de CO2 le plus élevé par personne en raison de la consommation d’agneau et de chèvre, avec 739.62 kg, suivis par la Nouvelle-Zélande (662.23 kg) et le Koweït (546.66 kg)
-
Les Maldives émettent le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de poissons avec 286,94 kg, suivis par l’Islande (118.81 kg) et le Myanmar (86.64 kg).
-
Le Japon émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation d’œufs, avec 17,59 kg, suivis par le Paraguay (17.30 kg) et la Chine (17.23 kg)
-
La Finlande émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de lait et de fromage avec 613.57 kg, suivis par les Pays-Bas (486.39 kg) et la Suède (486.05 kg)
-
La Tunisie émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de blé et de ses dérivés avec 37.66 kg, suivis par l’Algérie (35.36kg) et par le Maroc (34.27 kg)
-
Le Bangladesh émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de riz, avec 219,76 kg, suivis par le Cambodge (203.6 kg) et le Vietnam (184.99 kg)
-
Taïwan émet le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de soja, avec 7.63 kg, suivis par la Corée du Sud (3.76 kg) et le Japon (3.3 kg).
-
Les Émirats Arabes Unis émettent le plus haut taux de CO2 par personne en raison de la consommation de noix et de beurre de cacahuète avec 40.76 kg, suivis par les Maldives (28.02 kg) et Hong Kong (24.44 kg)
Cette étude se concentre sur 130 pays du monde entier afin de déterminer combien de dioxyde de carbone (CO2) émet chaque pays en fonction de ses habitudes alimentaires. Ce calcul a été établi en fonction du montant de denrées alimentaires produites pour la consommation et de combien de kilos de CO2 sont générés par kg de nourriture, par personne et par an. Ces données par pays sont séparées entre les produits d’origine animale et non-animale.
Les données se concentrent sur la quantité d’aliments d’origine animale (porc, volaille, bœuf, agneau & chèvre, poisson, œufs et produits laitiers – fromage inclus) et d’aliments d’origine végétale (blé & produits céréaliers, riz, soja, fruits à coque – beurre de cacahuète inclus) produits pour la consommation de chaque pays.
Définitions :
Les données sont classées en ordre décroissant par rapport à la différence de kg de CO2 / personne / an entre les produits d’origine animale et non-animale. La somme pour calculer cette valeur peut être écrite ainsi :
Note générale : « 0 » ne signifie pas obligatoirement zéro comme inscrit dans le tableau, les données sont collectées jusqu’au quatrième décimal.
Sources:
-
Les données relatives à la nourriture produite pour la consommation humaine (kg/ personne/ an) sont issues des rapports de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Les données relatives à la population sont également extraites de la FAO.
-
Les catégories de denrées alimentaires sont définies par la FAO à l’exception du poisson qui inclut les catégories de la FAO suivantes : les poissons d’eau douce, les poissons démersaux, poissons pélagiques, les poissons marins et autres. De même, les fruits à coque incluent les arachides (beurre de cacahuètes inclu).
Descriptions additionnelles par la FAO :
-
Bilans alimentaires : « Les Bilans alimentaires présentent un tableau exhaustif du schéma de l’approvisionnement d’un pays en termes de denrées alimentaires pendant une période temporelle spécifique. Pour chaque denrée alimentaire, le bilan présente l’aliment seul comme les produits transformés qui en résultent pour la consommation humaine ainsi que les ressources disponibles et leur utilisation potentielle. La quantité totale de denrées est alors calculée en lui additionnant la quantité totale de produits importés ainsi que les ajustements dans les réserves ayant pu se produire depuis le début de la période référentielle, on obtient alors l’approvisionnement total disponible pendant cette période. Une distinction se fait alors quant à l’utilisation des produits, en excluant la part des biens exportés, ceux utilisés pour nourrir le bétail, envoyés dans les usines à des fins alimentaires ou non, perdus pendant le stockage ou le transport par rapport aux denrées réellement disponibles pour la consommation humaine. L’approvisionnement par personne pour chaque type de denrée pour la consommation humaine est ensuite obtenu en divisant cette quantité restante par les données relatives à la population prenant effectivement part à cette consommation. Les données relatives à l’approvisionnement alimentaire par personne sont exprimées en termes de quantité. »
-
Kg Co2/personne/an est calculé en multipliant l’approvisionnement en une denrée pour la consommation humaine en termes de kg/personne/an par la médiane des émissions de CO2 générées par cette même denrée dans le monde.
-
Les valeurs relatives aux émissions de CO2 sont issues de la FAO (lorsque disponibles). Source : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, intensités des émissions. Accès aux donnés le 09.03.2018. Dernière mise à jour de la FAO : 12 décembre 2017. Données de 2014.
Intensités des émissions (comme décrites par la FAO) : « Intensités des émissions de gaz à effet de serre (GES) par unité de production d’une sélection de produits agricoles, kg de CO2-éq/kg produit. L’indice agro-environnemental des intensités d’émissions est calculé par les statistiques de la FAO, disponibles dans les sections Émissions et Production de la FAOSTAT. L’indice d’intensité est également en lien avec le Système de comptabilité environnementale et économique pour l’agriculture, la sylviculture et la pêche. Les données fournissent une analyse de premier ordre des performances GES d’un type de produits, s’appuyant sur l’efficacité de leur production, par pays, par période. Grâce à une méthodologie transparente, ces estimations peuvent être facilement re-calculées à l’aide des données existantes par pays à la FAOSTAT. Les émissions à effet de serre, utilisées pour calculer l’indice d’intensité d’émission de la FAOSTAT, se rapportent uniquement aux émissions produites par l’unité de production. Les GES supplémentaires provoqués par le stockage pré et post-production, la consommation et le commerce ne sont pas pris en compte.
-
L’étude utilise la médiane des données relatives aux émissions afin de minimiser l’impact des cas particuliers, le calcul d’une moyenne aurait été problématique. Nous utilisons le niveau mondial de CO2, car l’étude ne différencie pas les produits importés des produits locaux, ainsi que la différence de consommation entre les deux. Par exemple, le Brésil exporte une grande quantité de bœuf, ce qui signifie que sa production de CO2 serait extrêmement élevée à un niveau national.
-
L’étude utilise la médiane des émissions globales mais nous pouvons fournir les données relatives au CO2 produit par pays pour chaque type de denrée sur demande.
Note générale : Données nationales obtenues par la FAO (lorsque disponibles). Pour les intensités d’émission qui ne sont pas disponibles pour de nombreux pays (par exemples pour les fruits à coque, le poisson ou le soja), voici les différentes sources : MacLeod, M., Gerber, P., Mottet, A., Tempio, G., Falcucci, A., Opio, C., Vellinga, T., Henderson, B. & Steinfeld, H. 2013. Greenhouse gas emissions from ruminant supply chains – A global life cycle assessment. Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, Rome ; Greenhouse gas emissions from aquaculture, A life cycle assessment of three Asian systems, Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, Rome, 2017 ; Castanheira ÉG, Freire F, Greenhouse gas assessment of soybean production: implications of land use change and different cultivation systems, Journal of Cleaner Production (2013), doi: 10.1016/j.jclepro.2013.05.026; Climate change on your plate, WWF Germany, Berlin October 2012.
Émissions mondiales de CO2 en moyenne par type d’aliments, par personne et par an (2017) :
Porc = 3,54 kg
Volaille = 1,07 kg
Bœuf = 30,86 kg
Agneau & Chèvre = 35,02 kg
Poisson = 1,60 kg
Oeufs = 0,92 kg
Lait – dont fromage = 1,42 kg
Blé & Produits à base de blé = 0,19 kg
Riz = 1,28 kg
Soja = 0,45 kg
Fruits à coques – dont beurre de cacahuètes= 1,77 kg
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