Voici un article pour les amoureux de la « bonne bouffe », les gastronomes en herbe et les croqueurs de vie salée ou sucrée juste comme il faut ! Un petit tour d’horizon succinct, par la force des choses, qui n’a pas la prétention de couvrir l’ensemble de ce qui se fait de bon dans notre beau pays, loin s’en faut, mais qui va vous présenter spécifiquement de très nombreuses spécialités de la région du Rhône Alpes (Ain – Isère – Drôme – Savoie et Haute Savoie – Rhône et Loire) puisqu’il a bien fallu trancher. Que les bouches sucrées préparent les petites cuillères et les bouches salées fourchettes et couteaux. Saisissez-vous derechef de votre carte du Sud-Est de la France, car il y en aura pour tous les goûts, c’est promis !
Par Romain Pillard
I/ Régalez-vous sans trop saler l’addition !
Est-il besoin de rappeler que la France est le pays au monde dont la gastronomie est la plus variée et la plus à même de contenter les appétits les plus féroces ? Dans cette première partie, nous allons nous pencher sur quelques coins réputés pour leurs spécialités salées, avant de basculer dans l’autre versant de la régalade, à savoir, les délices sucrés dont vous pourrez vous régaler sans modération ou presque !
Nous n’allons pas évoquer ni décrire trop longuement les grandes adresses étoilées et plutôt axer notre choix sur des endroits, des villes ou des régions, car nous n’avons pas pour vocation de faire la publicité d’un restaurant en particulier, mais plutôt de promouvoir des terroirs et des coins qui ont bien mérité d’être cités comme de véritables perles du goût !
Nous allons donc parler spécifiquement des départements rhône-alpins, parfois oubliés, mais qui abritent pourtant de véritables trésors de gastronomie. Des trésors connus un peu partout, parfois même dans le monde entier, mais dont on ignore le plus souvent la véritable provenance.
Quoi de plus naturel, que d’aborder l’un des sacro-saints Graal de tout gastronome qui se respecte, j’ai nommé le fromage ! Comment ne pas d’emblée penser à la raclette, qui fait la fierté de la Savoie, et la fameuse fondue (traditionnellement préparée avec le mariage de Beaufort, de Comté, de tome de Savoie et…possiblement d’un bout de reblochon…) ? Ces deux spécialités sont un véritable étendard qui s’exporte partout dans le monde mas dont la dégustation prend tout son sens en bas des pistes de ski ou dans un cadre rural, façon vieille ferme avec plafond à la française, bien que ce ne soit pas obligatoire, évidemment !
En Isère, sachez qu’il existe une petite bourgade fort sympathique, qui produit un fromage lui aussi servi un peu partout sur les plus grande tables du monde : le Saint Marcellin. A base de lait de vache, cette petite tome est absolument délicieuse lorsqu’elle est crémeuse, voire coulante, mais certains amateurs la préfèrent plus « faite », c’est à dire un poil plus sèche et susceptible d’être découpée sans qu’elle ne coule (notez que son cousin le Saint Félicien, remporte lui aussi un très franc succès) ! Non loin de Saint Marcellin, se trouve un merveilleux petit village nommé Pont en Royans, qui se dispute avec ses voisins Saint Jean en Royans (tous deux dans la Drôme) et Eymeux (en Isère) la paternité de la fameuse Raviole ! On doit la Raviole aux immigrés italiens, qui ont remplacé la viande du ravioli par du fromage…et dont la région est l’une des grandes ambassadrices comme nous l’avons vu plus haut.
Mais puisque nous en sommes aux fromages, il serait dommage de ne pas aussi citer le Bleu de Sassenage, de Bresse ou du Vercors (tous trois des AOC), la tome des Bauges, la Rigotte de Condrieu et le Picodon (tous deux à base de lait de chèvre), ou encore la Cervelle de Canut (fromage frais), l’Abondance (tome ou vacherin), le Séchon, ou encore le Chevrotin des Aravis pour ne citer qu’eux.
Avant de passer au sucré, penchons nous sur les plats spécifiques que la région du Rhône Alpes sait offrir aux amoureux de la gastronomie, car encore une fois la région regorge de pépites parfois méconnues, mais qui se révèlent, à la dégustation, de véritables délices.
Nous avons déjà évoqué les ravioles, la fondue savoyarde, mais sachez qu’avec un peu de crème, un peu d’ail et quelques pommes de terre, les habitants de cette belle région savent concocter le non moins fameux gratin dauphinois, qui est l’un des plats traditionnels les plus communs mais aussi les plus cuisinés dans le coin ! Les puristes se chamaillent parfois entre-eux pour savoir si oui, ou non, l’ajout de fromage rend le tout plus savoureux, mais nous n’allons pas nous risquer à prendre parti, de peur de déclencher un conflit entre les différents lecteurs du présent article (chacun fera ou choisira en fonction de son goût) !
Voilà, évidemment, il existe encore des dizaines et des dizaines de mets dont nous n’avons pas eu le temps de parler. Mais le but de cet article est plus de vous donner le goût d’aller découvrir la région du Rhône-Alpes au crible de ses spécialités, que de couvrir l’ensemble des menus que vous seriez susceptible d’y trouver. Du reste, pour ce faire, il nous faudrait écrire un livre entier, voire plusieurs tomes !
II/ Après l’entrée, le plat de résistance et le fromage…vient le dessert !
Un petit tour d’horizon gastronomique sans saveur sucrée, voilà qui aurait pour le moins un goût d’inachevé. A présent, tournons-nous donc vers les spécialités issues de tous ces départements qui font le Rhône-Alpes, avec encore une fois, suffisamment d’humilité pour préciser que nous ne serons pas exhaustifs, mais nous espérons tout de même vous faire saliver et vous donner l’envie de venir écumer ce joli coin de France !
Faisons dans la simplicité pour commencer, évoquant le fait que la région Rhône-Alpes est tout bonnement le premier verger de l’Hexagone (abricots, pêches, nectarines, brugnons, cerises, etc.) , alors, ce ne veut pas dire qu’il faille limiter votre dessert à une dégustation de fruits (encore que…), mais comprenez par là que bon nombre de desserts à base de fruits frais (salades, tartes, etc.) trouvent donc leur matière première à disposition et à profusion, pour le plus grand bonheur des pâtissiers locaux ! Mais cette abondance de fruits, signifie aussi tout un éventail de produits dérivés ou transformés absolument succulents et qui sont aussi primordiaux dans l’élaboration ou l’accompagnement de certains desserts, nous entendons par là les coulis, les nectar, les bocaux, les confitures, les chutneys, etc.
Le chocolat non plus n’est pas en reste, avec la Cité du Chocolat (à visiter, avec des dégustations à tomber par-terre !) et la société Valrhona qui se trouve à Tain l’Hermitage (habituellement plutôt réputé pour ses savoureux millésimes). N’hésitez pas à venir visiter ce haut lieu des amoureux du chocolat, vous en aurez pour votre argent et pour votre palais, c’est garanti ! Pour les bouches sucrées toujours, le Rhône Alpes réserve quelques surprises savoureuses telles que la bugne, qui consiste en une sorte de pâte à beignet, taillée en carrés ou en losanges et tout simplement frite. On les trouve plus spécifiquement courant Mars et elles se déclinent en deux versions : la lyonnaise, fine et craquante, et la savoyarde, plus épaisse et plus moelleuse.
Dans les jolies régions du Bugey ou du Valmorey, vous pourrez trouver la délicieuse galette au sucre, qui se présente comme une fierté du département de l’Ain et qui consiste en une pâte briochée recouverte de beurre fondu et saupoudrée de sucre en poudre. Cette dernière se déguste telle quelle ou bien accompagnée de coulis de fruits ou de chocolat fondu pour les plus gourmands, mais seule, elle est déjà délicieuse !
Du côté de la Drôme, qui n’est pas en reste, la capitale de la chaussure, Romans, est réputée pour sa pogne. En forme de couronne, cette pâte levée à base de farine, d’œufs et de beurre est souvent parfumée à la fleur d’oranger… Attention, la recette exacte est une formule conservée dans le plus grand secret, mais les grandes lignes sont bien celles que nous venons d’énoncer.
En Drôme toujours, vous pourrez vous régaler (avec les yeux aussi, car c’est un met vraiment très beau…) avec le Saint Genix. Ce dernier doit son nom à son origine, qui est Saint Genix sur Guier (en Savoie) et a été inventé par un certain Pierre Labully en 1880. Importé du côté de Romans, comme la pogne, il recèle des arômes de fleur d’oranger, mais présente en plus des pralines rouges, que vous trouverez dans le cœur du gâteau, mais aussi à sa surface. Certains pâtissiers saupoudrent la surface de grains de sucre cristallisés, mais ce n’est pas une obligation.
Après la Drôme, retournons du côté de la Savoie pour y découvrir le gâteau du même nom, que vous connaissez sans doute. La recette traditionnelle supporte fort bien d’y ajouter des fruits ou du chocolat, mais les puristes préféreront le manger tel quel. La pâte du gâteau de Savoie (aussi appelé le biscuit de Savoie) est d’une légèreté de nuage. Elle présente la particularité d’être confectionnée à base d’œufs, de sucre, de farine et de fécule de pomme de terre (ou de maïzena). On raconte qu’il a une origine royale, et date de 1358, lorsque Charles IV de Luxembourg a commandé à son pâtissier un gâteau plus léger qu’une plume. De nos jours, on agrémente parfois sa pâte avec de la cannelle, de la fleur d’oranger ou quelques zestes d’agrumes…
Si vous en avez l’opportunité, tâchez de frotter vos papilles à la galette à la crème, qui se compose d’une pâte briochée couverte de crème fraîche elle même saupoudrée de sucre. C’est à la cuisson que la galette prend tout son goût, puisque c’est alors que le sucre caramélise et vient lui donner cette teinte jaune-brune absolument magnifique. Cette pâtisserie nous vient de la Bresse, dans le département de l’Ain, et elle pourrait être considérée comme une cousine de la tarte au sucre dont nous avons parlé plus haut.
Enfin et pour finir, n’hésitez pas à vous tourner du côté de Grenoble, de Vinay ou de Saint Marcellin, pour y déguster le gâteau au noix (que l’on nomme aussi Dauphinoix), qui est absolument exquis ! La noix est une spécialité du coin (c’est une AOP), c’est donc tout naturellement que ce dessert est une des spécialité locale (même si vous en trouvez aussi une version dans le Périgord, il faut le souligner sans quoi nous risquons de nous faire rabrouer…de noix, par les périgourdins !). Ce gâteau se décline aussi avec des versions aromatisées au miel local ou au caramel (et parfois même sous forme de tourte).
Conclusion :
Comme vous l’avez lu, les départements du Rhône Alpes (Isère, Drôme, Savoie, Haute-Savoie, Ain et Loire) regorgent de fantastiques trouvailles culinaires qui feront le bonheur de toutes celles et de tous ceux qui ont la dent creuse et le palais fin. Cette région de France compte vraiment en matière de gastronomie et ce n’est pas pour rien si d’illustres Maîtres Queux (tous des 3 étoiles) tels que Paul Bocuse (qui nous a quitté en 2018, mais dont le restaurant de Collonges au Mont d’Or demeure une enseigne très réputée), Laurent Petit (Annecy), Anne-Sophie Pic (seule femme 3 étoiles de France, à Valence), Michel Troisgros (Ouches), Emmaneul Renaut (Megève), Yannicl Alléno (Courchevel), Georges Blanc (Vonnas), Maxime et René Meilleur (Saint Martin de Belleville), ainsi que Jacques et Régis Marcon (Saint Bonnet le Froid), ont souhaité y élire restaurant. D’ailleurs, pour votre gouverne, sachez qu’après l’Ile de France (131 restaurants étoilés), la région Rhône Alpes est en seconde position, avec 94 chefs étoilés, ce qui n’est sans doute pas anodin !
Et si vous cherchez un bon restaurant de burger à Biarritz nous vous conseillons la Gracieuse Biarritz avec toutes les infos sur le site https://www.gracieusebiarritz.fr/
Bonne découverte à toutes et tous et surtout, très bon appétit !!!
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