Maintien de la structure osseuse, renforcement du système immunitaire, santé des cheveux et des ongles : le silicium intervient dans nombre de réactions biochimiques de l’organisme. Mais que sait-on de cet oligo-élément ? Comment couvrir ses apports et éviter les carences ? Voici quelques éléments de réponse.
Qu’est-ce que le silicium ?
Ce minéral fait partie des oligo-éléments dits « non essentiels ». Présent en très faible quantité dans l’organisme, il joue néanmoins un rôle important pour le bon fonctionnement de notre corps. Il assure notamment l’intégrité des tissus (peau, os, cartilages, parois des vaisseaux sanguins, organes…) en ralentissant leur dégradation.
Bon à savoir : il demeure, après l’oxygène, le composant majoritaire de la croûte terrestre. De symbole chimique Si, il se présente à l’état naturel comme un solide de couleur gris foncé.
À quoi sert-il ?
Structuration des tissus conjonctifs
Le silicium participe essentiellement au renouvellement des tissus conjonctifs qui enveloppent et soutiennent l’ensemble des composantes structurelles du corps humain. On le retrouve ainsi au niveau des organes (vaisseaux sanguins, rate, foie, pancréas…), mais aussi des os, des dents ou encore du cartilage.
En favorisant la fixation du calcium, il aide par ailleurs à lutter contre la déminéralisation osseuse. Il s’avère également un partenaire de choix contre les problèmes articulaires, comme l’arthrose ou l’arthrite.
Beauté des ongles, des cheveux et de la peau
Il contribue en parallèle à la formation des phanères (ongles, cheveux, poils). En stimulant la production de kératine, il solidifie des ongles cassants et densifie la chevelure. Il améliore également l’élasticité de la peau en encourageant la fabrication de collagène.
Renforcement du système immunitaire
Le thymus, glande thoracique intervenant dans la maturation des lymphocytes T, renferme une concentration importante de silicium. Cet oligo-élément vient donc renforcer l’immunité. Il joue également un rôle dans la synthèse des anticorps.
Prévention des maladies neurodégénératives
Le silicium interagit favorablement avec l’aluminium pour en limiter l’accumulation dans les cellules nerveuses. Ce métal neurotoxique serait susceptible de causer divers troubles du système nerveux central, comme les encéphalopathies ou les troubles psychomoteurs.
Où trouver du silicium dans l’alimentation ?
Ce minéral se retrouve en traces dans les espèces végétales, qui le puisent directement dans le sol pour le stocker. Si vous souhaitez augmenter naturellement vos apports, pensez à consommer régulièrement :
- des céréales complètes (blé, avoine, épeautre, orge…) ;
- du son d’avoine ou de blé ;
- des légumineuses (lentilles, haricots blancs…) ;
- des fruits et légumes (banane, datte, persil, ail, haricots verts, laitue, champignons…) ;
- des amandes.
Misez également sur les eaux minérales, qui en sont naturellement bien pourvues.
Faut-il se supplémenter ?
Les carences en ce minéral restent relativement rares, puisqu’une alimentation variée suffit généralement à couvrir ses besoins journaliers. Cependant, le corps éprouve plus de difficultés à reconstituer ses réserves en vieillissant. La répartition en silicium tend aussi à évoluer avec l’âge : le cartilage ou le thymus voient parfois leur concentration chuter. Une complémentation en silicium pourra être envisagée, en cas de perte de densité osseuse à la ménopause ou de maladies ostéo-articulaires. Demandez toutefois conseil à votre médecin.
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