Éducation positive : les clés pour comprendre…

Éducation positive : les clés pour comprendre…

 

Alors que le monde et les systèmes de pensées changent à une vitesse toujours plus soutenue, l’éducation elle aussi est concerné par ces mutations qui sont de plus en plus rapides et profondes ; c’est ainsi que les enfants ne jouent plus tout à fait le rôle qu’ils jouaient autrefois, tout comme les parents eux aussi ont vu leur positionnement évoluer de façon étonnante. C’est le médecin et psychanalyste Alfred Adler qui a plus ou moins institué ce que l’on appelle l’éducation positive, qui vise à faire en sorte que l’enfant développe ses compétences en cultivant en lui cette idée d’être capable.

 

Cette manière de voir l’éducation s’appuie sur la coopération, l’encouragement, la bienveillance et la fermeté tout de même (il n’est pas question de se montrer laxiste…), pour que l’enfant devienne un adulte épanoui, autonome et responsable. Nous allons voir au cours de cet article quelles sont les clefs pour parvenir à appliquer les préceptes de cette forme d’éducation afin que vos enfants puissent en tirer le maximum, et vous aussi… Pour ce faire, nous allons nous appuyer sur divers exemples afin que cela vous semble plus facile à appliquer et pour y parvenir, il y aura des exemples plutôt positifs (et donc à reproduire…) et d’autres négatifs (et donc à éviter dans la mesure du possible…)…

 

Éducation positive : les clés pour comprendre…

 

I/ De l’exemple positif et des valeurs véhiculées.

 

Lorsque l’on parle d’éducation à donner à nos enfants, de prime abord, nous sommes sans doute tous d’accord pour dire que nous voulons ce qu’il y a de mieux pour eux, tout simplement. Nous sommes tous positionnés dans une optique de faire progresser nos enfants et de leur faire acquérir tout ce qu’il faut pour plus tard être des adultes responsables, autonomes, dotés d’une grande confiance en eux (mais sans excès tout de même…), néanmoins il faut reconnaître qu’au jour le jour, lorsque l’on se penche sur les méthode d’éducation dites « traditionnelle », et sur la façon dont on l’applique au quotidien, il apparaît que des carences sont bel bien présente à certains niveaux…

 

Sans parler du fait que chacun peut aussi avoir ses bons et ses mauvais jours, tant l’enfant que vous d’ailleurs ! Très souvent les parents eux mêmes manquent de confiance en eux, ne sont pas d’une sérénité absolue dans leur vie et il faut peut être avoir en tête que l’éducation que nous avons reçus nous-même y est forcément pour quelque chose…

 

Nous allons nous arrêter sur une quelques situations, quelques exemples au filtre desquels il sera plus facile de comprendre les principes de l’éducation positive et les moyens de bien l’appréhender, sans excès ni caricature. Apprendre à gérer les crises de colère, les disputes entre frères et sœurs ou avec les camarades voire les proches, la fameuse période du « Non », et apprendre à le faire sans forcément imposer de sanction ou de punition pour figurer des garde-fous, sans forcément se servir de l’arsenal traditionnel des pressions et des chantages que nous avons nous-même connus, lorsque nous étions des enfants…

 

– Faites en sorte que votre enfant se sente toujours aimé à plein…

 

Lorsqu’un enfant se met en colère ou commence une crise pour X raison, notre première réaction sera souvent de l’isoler, de l’enfermer dans sa bulle à lui, alors que ce qui est sans doute le postulat le plus pertinent en la circonstance serait davantage d’entourer l’enfant de tout son amour et de toute la douceur possible. Si l’enfant est dans une situation de frustration pour quelque raison que ce soit, il est important de veiller à ce que l’enfant ne reçoive pas, en plus  de son mal être du moment, une seconde salve désagréable, qui pourrait lui laisser croire qu’il n’est pas « aimé à plein ».

 

– N’oubliez qu’un enfant est un enfant…

 

Une erreur très fréquente commise par les adultes, c’est d’interpréter le comportement de l’enfant, sans tenir compte de son stade de développement d’une certaine manière… L’adulte ne doit pas prêter à l’enfant des volontés, des intentions ou des actes que l’enfant lui-même n’est pas vraiment en âge ou en mesure de connaître et donc de ressentir ou de réaliser… Un nourrisson ne fait pas de caprice, un enfant de 2 ans ne sait pas mentir, voilà le genre de chose qu’il faut garder en tête, et ce n’est pas anodin.

 

Éducation positive : les clés pour comprendre…

 

– Ne renvoyez pas l’image de colère ou d’agitation…

 

N’est-ce pas paradoxal de penser que lorsqu’un enfant pique une crise de colère aiguë, vous allez pouvoir le calmer et faire redescendre la tension en vous mettant vous aussi, à votre tour, dans une colère aveugle ? Dans ce genre de circonstance, le mieux est de bien remettre les choses dans leur contexte : c’est vous l’adulte, l’être en maîtrise, celui qui doit savoir se contenir. Lorsque cela arrive, et bien efforcez-vous de rester calme, de parler calmement, de vous adresser à l’enfant avec une voix posée et un ton apaisé.

 

– Comment réagir face aux enfants qui pleurent la nuit ?

 

Voilà une question que de très nombreux parents se posent et aimeraient pouvoir trouver réponse afin de gagner en paix, tant pour eux que pour l’enfant… Selon les préceptes de l’éducation positive, il est préconisé de ne pas laisser l’enfant pleurer, et de répondre à ses appels, ses attentes, ses demandes. Il est important de réagir le plus vite possible, au premier pleur, de sorte que l’enfant ne se réveille pas totalement et trouve de suite une voix, un visage ou une présence, qui va le réconforter et l’amener à illico replonger dans le sommeil.

 

Évidemment, évitez toute stimulation pour ne pas casser le cycle de sommeil (donc, pas de lumière, pas de musique, pas de jouet, pas de grandes tirades à l’adresse de l’enfant…etc.). En étant là tout de suite, et en amenant l’enfant à rester dans un cadre de silence et de paix, il comprendra de lui-même que l’heure est au sommeil et qu’il va falloir se recoucher.

 

– Comment gérer la période du « Non » ?

 

Quel parent ne s’est pas déjà trouvé désarçonné par son ou ses enfants, lorsqu’on se heurte à ce moment de la vie durant lequel le fameux « Non » prend une importance démesurée et devient littéralement omniprésent ? Pour faire simple, lors de cette période, l’enfant est dans une idée d’affirmation de lui-même, de son individualité,  et c’est la raison qui l’amène à s’opposer. A force de devoir obéir à tel ou tel ordre, à suivre telle ou telle consigne, l’enfant ressent aussi le besoin , pour se sentir exister, de dire « Non »…et de montrer son opposition.

 

Plutôt que de lui donner des ordres et de lui demander prestement de faire ceci ou cela, la tactique va donc être de l’amener de façon un peu plus fine (en lui posant des questions, en lui donnant plusieurs alternatives…) à réaliser ce que nous souhaitons le voir faire, tout en lui laissant la liberté de le faire de lui-même…

 

– Comment réagir devant une vraie sottise fait par son enfant ?

 

Alors déjà, encore une fois, il est important de bien tenir compte de l’âge de l’enfant, cela peut paraître évident, mais nous tenons à le rappeler. Un enfant de 2 à 3 ans, n’est pas vraiment à même de se rendre compte qu’il fait une bêtise ; pour faire simple, il voit bien que nous sommes mécontent, mais il n’associe pas nécessairement le résultat à une cause précise. Bien évidemment, l’éducation positive nous propose de ne pas gronder l’enfant pour commencer…

 

Disputer un enfant qui ne comprendrait même pas pourquoi il se fait tancer, c’est proprement inutile, voire traumatisant, donc, on oublie. Le mieux sera donc d’amener l’enfant à « réparer » sa faute, à nettoyer la table s’il a renversé son verre, à balayer les miettes s’il en a mis de partout (ce genre de choses…) ; ce principe aura pour vertu principale de le responsabiliser par rapport à ce qui a été fait, et c’est là le plus important, qu’il soit en mesure d’associer la bêtise commise à la réparation qui doit suivre….

 

II/ De l’exemple négatif à ne pas reproduire…

 

Après avoir pris le temps d’illustrer certains contextes, et certaines situations afin de vous  guider si vous décidiez d’éduquer votre ou vos enfants selon des préceptes d’éducation positive, nous allons faire de même, mais dans le spectre « négatif » de la chose. Voilà un bouquet de choses à ne pas dire à son enfant ou à ne pas reproduire dans son éducation, si vous souhaitez effectivement appliquer une éducation positive…

 

– Expliquez le pourquoi des choses à votre enfant…

 

Il n’y a pas de réponse plus frustrante pour un enfant que de s’entendre dire, en réponse à son « Pourquoi… ? » un simple « Parce que je l’ai décidé.. » ou un « Parce que je l’ai dit… ». Un enfant ne pose pas la question « Pourquoi ? » pour rien, quoi que vous en pensiez, si bien que si vous éludez sa question ou la mettez sous le tapis en la balayant d’un « Parce que…je l’ai dit. » vide de sens, et bien vous ne pouvez créer que de la frustration chez lui. Il va de soi que vous ne devez pas non plus absolument tout expliquer et tout décortiquer s’agissant des demandes que vous lui faites, néanmoins, ne considérez pas que c’est la norme que de répondre sans répondre, sous prétexte que c’est vous l’adulte et que vous avez donc l’argument d’autorité pour vous.

 

Justifiez vos demandes, expliquez vos décisions, elles n’en seront que plus légitimes aux yeux et aux oreilles de vos gentils bouts de chou.

 

Éducation positive : les clés pour comprendre…

 

– Cessez de culpabiliser l’enfant…

 

Lorsqu’un enfant fait une sottise, oublie quelque chose ou ce genre de chose, il n’y a strictement aucun intérêt à le culpabiliser à outrance en lui signifiant que c’est de sa faute… Vous n’allez par ce biais faire que remuer le couteau dans le plaie et éloigner l’enfant de vous, tout en repoussant d’autant le moment où effectivement, vous allez ensemble devoir vous mettre à chercher (et bientôt à trouver…) une solution. Le mieux est de ne pas blâmer l’enfant, le responsabiliser oui, mais pas nécessairement trouver un coupable… Parfois les choses sont simplement ce qu’elles sont et comme elles sont, il n’y a pas de raison de trouver un coupable, car coupable il n’y a pas forcément…

 

– Ne demandez pas mécaniquement à un enfant de se faire pardonner…

 

Le fameux « Dis pardon ! » que l’on a tous entendu un jour ou l’autre et qui, en y réfléchissant bien, n’apporte rien de concret sinon une soumission à un ordre donné, mais en aucun cas un entendement du pourquoi. La plupart du temps, dans une situation telle, lorsque vous forcez un enfant à demander pardon, et bien vous ne finissez par obtenir qu’un « faux pardon », vide de sens, et surtout, vous héritez vous même et faites hériter à l’enfant d’une situation qui restera bornée de flou dans l’ensemble de son déroulement et dans l’essentiel des valeurs soulevées. L’éducation positive ne souhaite pas « conditionner » l’enfant à des réflexes de soumission à un ordre, mais cherche davantage à développer ce qu’est l’empathie vis à vis de son prochain par exemple.

 

Il est donc primordial de tenter d’établir un contact, une passerelle de discussion entre l’enfant « fautif » et la victime, de sorte que le premier comprenne et accepte ses torts, et qu’il en vienne, par lui-même, à comprendre qu’il lui faut demander pardon… mais surtout que cela soit fait avec le cœur. Il va de soi que la vie vous amènera tôt ou tard à faire vous aussi une erreur pour laquelle vous devrez faire amende honorable, et bien montrez l’exemple, et faites en sorte que votre enfant puisse noter que vous vous pliez à ce principe, c’est important.

 

positive : les clés pour comprendre…

 

– N’allez pas de fait contre ce que dit votre enfant…

 

Qu’un enfant se fasse mal ou qu’il soit triste ou en colère pour X raison, il n’est pas toujours très utile ni très constructif de chercher à diminuer le ressenti de l’enfant avec un « Mais non tu n’as pas mal… », ou un « Mais ce n’est rien… Ce n’est pas grave… ». En agissant ainsi, nous, en tant qu’adultes, avons tendance à nier la réalité traversée par l’enfant (que l’on parle de douleur, de tristesse, de colère, peu importe…), à nier ses émotions aussi, ce qui au final conduit à empêcher l’enfant de les identifier, de les accepter, d’en faire la pleine expérience ; ce faisant c’est la capacité de résilience de l’enfant que l’on sape à même la racine, sa propension à assumer son ressenti, ses émotions, ce qui est essentiel dans la vie de tout un chacun,  convenons-en…

 

Alors bien entendu, il ne s’agit pas non plus de dramatiser à outrance le contexte, ou d’en ajouter par dessus, le rôle qui vous incombe c’est bien sûr de rassurer l’enfant, de l’aider à se remettre en selle, de l’y encourager même !

 

Il en va un peu de même lorsque l’on demande à un enfant d’arrêter de pleurer… Pleurer c’est important, ça l’est autant que de rire pour un enfant… C’est sa manière de relâcher une certaine forme de stress, et tout un ensemble de frustrations, alors ne jugez pas pour lui qu’il est inutile de pleurer, car la plupart du temps c’est loin d’être le cas (sauf caprice ou ce genre de choses, cela va de soi…) ! Les enfants vivent les choses de façon beaucoup plus intense que nous, et il ne faut pas perdre cela de vue. Faites plutôt l’effort d’accompagnement de l’enfant qui pleure, en lui proposant ou en l’invitant à pleurer dans vos bras, faites montre d’empathie, c’est une valeur qui sera cruciale dans votre vie tout comme dans celle de l’enfant qui va grandir.

 

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