L’atlas des maladies – Sandra Hempel.

 

Sandra Hempel

 

De la peste au coronavirus, une cartographie de la contagion et des épidémies meurtrières

 

Fascinante lecture que celle de l’histoire de la dissémination des maladies mortelles à travers le monde. De la gigantesque épidémie de peste qui a dévasté l’Europe au XIVe siècle à la propagation catastrophique de la covid-19 aujourd’hui, en passant par le choléra au XIXe siècle et le sida dans les années 1980, Sandra Hempel montre comment la géographie et les cartes ont joué un rôle primordial dans l’histoire de ces maladies et dans les avancées de la science.

 

S’y révèlent aussi les terribles conséquences de ces épidémies, en termes de souffrances physiques individuelles comme de retombées sociales et économiques. Plonger dans ces cartes, c’est découvrir la peur et le chagrin des populations, mais aussi la quête infatigable de connaissances qui permet à l’humanité de se défendre contre des ennemis mortels remarquablement ingénieux.

 

Introduction

 

Fascinante lecture que celle de l’histoire de la dissémination des maladies mortelles à travers  le  monde.  A  partir  du moment où  certains fléaux comme la peste, la variole ou la syphilis se sont abattus sur nous, humains, il a toujours été question de bien plus que de médecine et de science. Quand nous suivons les trajectoires des épidémies au fil des siècles, les parallèles sont clairs avec le récit de notre développement,  depuis  l’époque  où nous avons commencé à nous regrouper en communautés sédentaires et à domestiquer des  animaux, jusqu’aux  grandes  migrations entreprises au nom du commerce, de l’exploration  et  de la conquête, en  passant par  la multiplication des interactions  entre  de nombreuses nations et civilisations.

 

Se  dévoilent  également  à  nos  yeux  les terribles conséquences des épidémies à certaines dates, dans certains lieux, non seulement  en  termes  de  souffrances  physiques individuelles,  mais  aussi  en  termes  de retombées sociales et économiques, en particulier sur les groupes les plus défavorisés.

 

Depuis le milieu du XIXe siècle, cartes et plans  ont  joué  un rôle  fondamental pour nous aider à dénouer les mystères de la propagation des maladies. Les chercheurs les utilisent afin de déterminer au mieux comment éviter, ou à tout le moins contenir, de futures épidémies. L’ un des premiers et des plus célèbres  exemples  de  cartographie  épidémiologique  fut  réalisé  en  1854 par le  Dr  John Snow,  alors qu’une sévère  épidémie  de choléra frappait le quartier de  Soho  à  Londres.  Quelque six  cents  personnes  moururent, dont deux cents en une seule nuit.

 

A l’époque on ne savait rien sur la transmission du choléra – les soignants n’avaient pas la plus petite idée de ce qu’ils devaient faire pour endiguer la vague. Le choléra ne se comportait comme aucune autre maladie connue et  la profession médicale était déroutée, depuis des siècles, de le voir choisir ses  victimes  apparemment  au  hasard  et liquider des centaines ou même des milliers de personnes en quelques jours. Le choléra est la maladie mortelle qui tue le plus rapidement  l’être  humain.  Au  xix e siècle,  plusieurs  pandémies  ont  balayé la  planète, faisant des millions de victimes

 

Derrière chaque carte de ce livre il y a donc de la peur et de la souffrance, mais aussi cette quête infatigable de savoir qui permet à l’humanité de se défendre contre des ennemis mortels  qui restent  remarquablement ingénieux

 

A propos de l’auteure

 

Sandra Hempel est une journaliste médicale reconnue qui a écrit pour plusieurs journaux et revues, entre autres : le Times, le Guardian et the Lancet. Elle a publié en 2007 The Medical Detective: John Snow, Cholera and the Mystery of the Broad Street Pump, qui lui a valu le prix de la vulgarisation de la British Medical Association.

 

Découvrez « L’atlas des maladies » de Sandra Hempel en cliquant ci-dessous :

 

 

 

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