Flavia Mazelin Salvi
50 antidotes à la négativité, la peur et l’anxiété
Êtes-vous vraiment un.e ami.e pour vous-même ?
Rien n’est moins sûr ! Autocritique, hyperexigence, fixation sur l’échec, absence d’auto compassion : votre petite voix intérieure juge, compare, culpabilise, dévalorise et impose sa loi. Mais il n’est jamais trop tard pour la faire taire !
Inspirés des derniers enseignements des neurosciences et de la psychologie positive, comportementale et cognitive,mais aussi des sagesses indiennes et japonaises, du bouddhisme et des grands philosophes, les 50 antidotes à la négativité proposés dans cet ouvrage sont puissamment transformateurs et constituent également de précieux mantras à transmettre à celles et ceux que vous aimez.
Dites-vous des mots doux pour éloigner la négativité, la peur et l’anxiété !
Introduction
Avant de me mettre à l’écriture de ce livre, j’ai posé cette question autour de moi : « Penses-tu te traiter comme un·e ami·e ? » Mon panel informel comprenait une quinzaine d’hommes et de femmes, âgé·e·s de 25 à 67 ans. Toutes et tous semblaient satisfait·e·s de leur vie. Les réponses que j’ai ramenées dans mon filet furent étonnamment similaires. Toutes ou presque commençaient par : « Oui, je crois », mais elles se transformaient assez rapidement, au fil de l’échange, en : « Je ne m’écoute pas assez », « Je mets la barre trop haut », « Je ne suis jamais satisfait·e de moi », « Je ne m’accorde pas vraiment le droit à l’erreur », « Je me mets la pression tout·e seul·e », « Être content·e de soi, c’est de la pure complaisance »…
Autocritique, hyperexigence, fixation sur l’échec plutôt que sur la réussite, absence d’autocompassion dans l’épreuve, presque tous les ingrédients de l’automaltraitance ordinaire étaient réunis. Ce ne fut pas une surprise, mais au contraire la confirmation de ce que j’avais constaté depuis longtemps : nous ne nous traitons pas avec bienveillance, quand nous ne nous maltraitons pas.
Nous avons alors évoqué la petite voix négative intérieure qui commente nos faits et gestes, nous avons dénoncé ce tyran qui juge, compare, culpabilise, ricane, dévalorise et impose sa loi sans que nous lui opposions une vraie résistance.
« Au lieu de chercher la source de vos souffrances dans les événements (qu’ils soient familiaux, professionnels, amicaux, sociaux…) que vous vivez dans votre vie quotidienne, prenez conscience qu’une grande partie de vos angoisses vient aussi de votre façon de penser, d’interpréter les choses, en un mot de cette voix critique intérieure que vous entendez au moment où vous vivez ces situations », écrit Frédéric Fanget, médecin psychiatre et psychothérapeute, dans Je me libère. Il faut dire que notre « Radio Négativité » doit en grande partie sa puissance d’émission à notre défaut de conscience.
Insidieuse, elle agit à la manière d’un filtre qui colore à notre insu nos pensées et nos émotions. Son programme, alimenté par les croyances et les principes hérités de notre éducation, par nos diverses expériences ainsi que par le discours social dominant, induit des comportements réducteurs, des jugements inhibants, une vision étriquée de notre potentiel, de nos libertés et de nos droits.
« Et toi ?, m’ont demandé mes “sondé·e·s”, te traites-tu en amie ? » « Plus qu’avant, mais pas toujours », leur ai-je répondu, consciente du chemin parcouru autant que de celui qui me reste à parcourir. Si j’accueille mieux les compliments, ne me traite pas de « nulle » chaque fois que j’échoue ou produis un résultat insatisfaisant ou ne tremble plus sous le jugement d’autrui, j’ai toujours à tenir à distance ma vieille culpabilité, mon impatience chronique et une propension certaine à élaborer des scénarios catastrophe. Mais que de progrès…
Le simple fait d’écrire cette phrase sans en ressentir de la gêne en constitue une (petite) preuve. Il faut dire que l’analyse, la thérapie sont passées par là, mais pas seulement. Pour le magazine Psychologies, et pendant plus de vingt ans, j’ai lu des centaines d’études, de livres d’experts, interviewé les meilleurs psys, j’ai rendu compte de leur pensée, de leurs découvertes, j’ai expérimenté leurs conseils et leurs préconisations avant de les proposer à nos lectrices et à nos lecteurs. J’ai été portée par leur foi, qui rencontrait la mienne, dans la capacité de l’humain à évoluer, à se restaurer, à sortir de ses conditionnements négatifs. À se libérer, en un mot.
A propos de l’auteur
Flavia Mazelin Salvi, ancienne rédactrice en chef de Psychologies magazine, est auteure de livres et d’articles consacrés à la connaissance de soi et à la spiritualité. Elle est également conseillère éditoriale. Dans Ces mots qui nous libèrent, elle transmet une expérience et des connaissances acquises pendant plus de vingt ans dans le domaine de la psychologie.
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