Stress : Comment le maîtriser grâce à l’alimentation et la gestion des émotions.

 

Ce n’est plus un secret : Le stress est étroitement lié à l’alimentation. Mais alors, comment éviter qu’il ne devienne maître de notre corps ?

 

Notre façon de nous alimenter intimement liée au stress

 

Le stress a un impact impressionnant sur notre organisme, et le plus souvent de manière négative. Non seulement, il donne envie de grignoter tout au long de la journée, mais il a également un impact sur notre transit et notre sommeil. Résultat : Un corps épuisé.

 

Lorsque l’on est fatigué.e, notre corps perçoit les aliments comme de petites piles d’énergie immédiates, une sorte de shoot d’adrénaline. C’est aussi pourquoi le stress est souvent associé à l’apparition de compulsions.

 

L’alimentation, le paradoxe de notre société

 

Caractéristique de notre époque : Outre le stress, et même adultes, nous utilisons très souvent l’alimentation pour gérer la plupart des émotions : fatigue, colère, tristesse, douleur, etc. Moyen simple et efficace d’occulter une émotion que nous n’avons pas su gérer autrement jusqu’à maintenant, elle devient la seule solution pour calmer notre côté « enfant triste », le rassurer, l’apaiser et finalement, lui faire plaisir.

 

Accueillir ses émotions : Le mécanisme

 

Réduire son stress est tout à fait possible, et cela sans avoir besoin de passer par l’alimentation doudou. Pour cela, quatre actions à mettre en place :

 

1. Accepter

 

Il s’agit tout d’abord – et c’est surement le plus important – d’accepter de ressentir une émotion. Prendre le temps de la gérer pour ne pas la refouler. N’oublions pas que les émotions non gérées se stockent dans un coin de notre corps et ressurgiront tôt ou tard, d’une façon ou d’une autre.

 

2. Définir

 

Mettre un mot sur cette émotion et la définir, permet de prendre conscience de ce qui nous a mis dans cet état, et pouvoir travailler sur ce déclencheur.

 

3. Accueillir

 

Avant de manger nos émotions, il est essentiel d’essayer de les accueillir en adoptant un comportement approprié à l’émotion : Faire une pause, se défouler, en parler, etc. Cette étape nous permet alors de prendre conscience de l’impact de l’émotion sur nous.

 

4. Agir

 

Agir afin de réduire les sources d’émotions négatives. Et tant qu’à faire, essayez de laisser la place à un maximum d’émotions positives !

 

Plus vous suivrez ce mécanisme, plus il sera facile d’accepter vos émotions et de trouver des solutions. Et si cela est difficile, Ne pas hésiter à demander de l’aide parce que l’on sent que c’est nécessaire.

 

Manger ses émotions en pleine conscience : Mode d’emploi

 

Savez-vous que l’on peut quand même manger ses émotions, sans que cela ne soit négatif ? Le tout est de ne pas les remplacer par d’autres sentiments, comme la culpabilité, ce qui risque en plus d’entretenir le cercle de “consommation” de ses émotions.

 

Dans ces cas-là, et après avoir suivi la mécanique d’accueil, il vous faut manger avec ce qu’on appelle la pleine conscience.

 

Des émotions, on en ressent des dizaines chaque jour. Elles font partie de nous, de notre façon d’être, de vivre et rythment nos vies. Certaines sont plus fortes que d’autres. Il est primordial de ne pas en avoir peur et d’accepter de les ressentir. Ce sont des signaux que notre corps nous envoie, souvent pour nous protéger. Les accepter, c’est aussi respecter notre corps, nous respecter. De nombreux moyens peuvent être mises en place afin de les appréhender de manière bienveillante et de les accueillir. Manger peut être une de ces façons mais cela ne devra pas être un automatisme entrainant de la culpabilité mais un mécanisme conscient nous permettant de nous sentir mieux.

 

Maurianne RAILLIER et Aline COUQUET-CHOUICHOU
Fondatrices de Feeling Food

Site : https://www.feelingfood.fr/

 

 

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