Si la covid fait quotidiennement la une des actualités, on a parfois tendance à oublier que l’hiver est une période où bon nombre d’autres virus circulent. Comme les nuits sont plus longues, les températures plus basses, notre corps est davantage sensible et notre système immunitaire davantage sollicité. Aussi, le manque de lumière et de faibles températures rendent les virus plus résistants. Rhume, angine, bronchite, gastro-entérite ou grippe, si les gestes barrières sont évidemment un bon début pour limiter la transmission des virus, comment éviter les petits maux de l’hiver ? Voici quelques pistes.
Adopter une alimentation adaptée
En hiver, le risque de carence, particulièrement en vitamine D, est accru. L’apport nutritionnel conseillé étant de 15 µg pour les adultes. La vitamine D ou vitamine du soleil, en plus d’être efficace pour lutter contre la fatigue, renforce durablement le système immunitaire. Si on retrouve de la vitamine D dans bon nombre de poissons (anguille, saumon, sardines, maquereaux), dans le chocolat noir, les œufs, le lait, et certains champignons, l’apport en vitamine D vient principalement d’une exposition quotidienne au soleil. Or, un mode de vie sédentaire, couplé au confinement en plus de l’hiver, fait que la plupart des individus sont carencés sans le savoir.
En plus de la vitamine D, le corps humain nécessite un bon apport en magnésium, en zinc – une carence en zinc peut provoquer des rhumes à répétition –, en fer et en calcium. Les probiotiques présents dans les aliments tels que les yaourts et les dérivés du soja sont également efficaces pour renforcer son système immunitaire. Parfois, pour éviter les maux de l’hiver des compléments alimentaires peuvent s’avérer être une aide précieuse, mais attention de ne pas en abuser. Aussi, il est possible de prendre rendez-vous avec un nutritionniste qui est un excellent conseil quant à la conception de menus équilibrés parfaits pour créer une redoutable barrière contre les virus.
Vivre dans une habitation saine
Plus méconnu, mais « geste barrière » tout aussi important, l’aération des pièces permet de pallier la dispersion des gouttelettes de virus et réduire le risque de transmission aéroportée. Pour renouveler efficacement l’air dans son habitat, il est conseillé d’aérer au moins une dizaine de minutes par jour. En plus d’être efficace contre les virus de l’hiver, cela permet de faire rentrer un peu d’air frais, d’évacuer les émanations des produits ménagers, de réduire l’humidité d’une pièce tout en prévenant l’apparition de moisissures et de champignons. Aussi, cela évite que des acariens élisent domicile chez soi. Certaines pièces ont davantage besoin d’être aérées que d’autres, la cuisine et la salle de bain en font partie, mais aussi la chambre à coucher qui nécessite une bonne circulation de l’air.
En plus d’ouvrir les fenêtres, il est aussi utile d’opter pour des plantes dépolluantes comme l’areca, le chlorophytum ou la sansevière. Si l’été, nul besoin de se faire prier pour une aération quotidienne, l’hiver, la plupart ont tendance à rechigner à la tâche, surtout en ces temps de confinement. Pourtant, en plus d’améliorer la qualité de sommeil et plus généralement la qualité de vie, un air sain limite les risques d’infection ce qui est loin d’être du luxe pour un système immunitaire fragilisé par les affres de l’hiver.
S’hydrater de manière régulière
Si la sensation de soif est moins perceptible l’hiver, ce n’est pas pour autant qu’il faut boire moins. À l’instar d’une alimentation saine, une bonne hydratation est également un allié indéfectible pour lutter contre les virus. En effet, lorsqu’on ressent la soif, c’est que notre corps a déjà perdu environ 1 % d’eau, ce qui le stresse inutilement. Or, en hiver, il est difficile de ne pas céder à des plats un peu trop gras ou salé. Pour compenser, il faut donc adapter sa consommation d’eau en fonction.
Boire des infusions est également une excellente initiative puisqu’en plus de contribuer à réhydrater son corps, la plupart ont aussi un effet détoxifiant. Certaines sont résolument efficaces pour prévenir certains maux saisonniers. Une infusion de gentiane en plus d’améliorer les défenses immunitaires est recommandée pour anticiper les maladies touchant les voies respiratoires. Il est possible de citer également l’infusion au ginseng qui regorge de vertus anti-inflammatoires ou le thé au citron qui est un bon antiseptique naturel et très redoutable en cas de petit coup de froid.
Bien se couvrir
Apprécier la sensation de froid et se vêtir en conséquence n’est pas si évident qu’on le pense. En effet, parfois, on se dit qu’un gros pull fera l’affaire et que de toute manière par les temps qui courent, les sorties sont en majorité plutôt brèves et qu’il est inutile de couvrir sa gorge… Pourtant, un coup de froid est vite arrivé, et ce, même si le thermomètre est loin de se rapprocher des zéro degré. De plus, l’hiver, l’air est davantage sec et froid ce qui contribue à assécher la muqueuse nasale.
La différence de température fait que l’air, une fois rentré dans les narines, se réchauffe et crée souvent un écoulement nasal bien désagréable. C’est aussi la raison pour laquelle il faut éviter de trop chauffer son intérieur. S’il est tentant de créer une ambiance propice au cocooning chez soi, en étant généreux quant au fonctionnement de ses radiateurs, il vaut mieux enfiler une couche supplémentaire de vêtements pour éviter d’assécher l’air outre mesure ce qui aurait comme conséquence de fragiliser ses bronches et voies respiratoires. Aussi, chauffer son intérieur à une température raisonnable prévient les chocs thermiques.
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