Deux morceaux de sucre, c’est la moyenne observée dans les plats préparés ! Le sucre est largement utilisé dans nos aliments comme exhausteur de goût ou au contraire pour atténuer des saveurs amères ou acides. On le retrouve même dans la charcuterie pour la rendre plus appétissante, pallier les effets de l’oxydation et donner aux aliments une couleur rosée attrayante. Après la bataille contre les produits trop riches en matière grasse, c’est désormais au glucose de faire l’objet d’une certaine réticence.
Le sucre, il est partout !
Les Français en consommeraient près de 100 g par jour alors que l’OMS recommande de ne pas dépasser une dose journalière de 50 g. Pire encore, la majeure partie du sucre que nous consommons l’est à notre insu. Par exemple, les galettes de riz soufflé qui sont souvent présentées comme diététiques ont en réalité un indice glycémique proche de celui du pain de mie… Autre danger, les sauces toutes prêtes et la vinaigrette. Outre la présence de perturbateurs endocriniens, les nutritionnistes attirent l’attention sur le fait que les produits qui peuvent être vendus comme allégés en matière grasse, contiennent souvent une forte proportion de sucre. Idem pour les salades du midi que nous pensons saines comme le coleslaw, les carottes râpées, les macédoines de légumes…
Pourquoi faut-il réduire sa consommation de sucre ?
En l’espace d’un siècle, notre consommation de sucre raffiné a été multipliée par 6. La faute aux sodas, bonbons et barres chocolatées, mais aussi par la présence de sucres cachés dans l’alimentation. Or, dès le plus jeune âge, on associe le goût sucré au plaisir. En effet, la consommation de confiseries et autres gourmandises libère de la dopamine ce qui, comme une drogue, crée un effet de dépendance. Aussi, dans la nature, aucun aliment contenant du fructose n’est toxique, instinctivement, le sucre est donc « rassurant ». Mais, et cela a été prouvé scientifiquement à de nombreuses reprises, le sucre favorise les problèmes de thyroïde, l’obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires et l’hypertension. Une trop forte consommation peut causer certaines formes du cancer : pancréas, colon, estomac, etc. Plus généralement, il abîme la flore bactérienne de l’intestin, affaiblit le système immunitaire et participe au vieillissement prématuré de la peau.
Comment cuisiner sans sucre ?
La principale difficulté d’une cuisine sans sucre, ce sont les desserts. S’il est possible d’adapter les proportions pour une recette plus saine ou d’utiliser du sucre de coco qui a un index glycémique plus faible que les autres sucres, le remplacer demande un peu d’ingéniosité. On peut par exemple troquer la traditionnelle farine blanche contre une farine de blé semi-complète ou opter pour une farine de lentilles bio, sans gluten. Pour la touche sucrée, il existe plusieurs substituts. Les fruits contiennent naturellement du fructose. On peut généreusement en ajouter à ses recettes. Idem pour le sirop d’érable et le miel qui, à proportions égales, ont un pouvoir sucrant respectivement 1, 5 fois et 2 fois supérieur à celui du sucre.
Autre aliment auquel on ne pense pas forcément, c’est la carotte. Le carrot cake est né au Moyen-Âge quand le sucre était une denrée rare que peu pouvaient se permettre. La carotte a été aussi utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale quand il était fort difficile de se procurer des édulcorants. Plus généralement, on peut cuisiner gourmand et sans sucre avec des légumes racines. La carotte est le plus simple à intégrer à ses recettes, mais avec un peu d’expérience le panais et le topinambour relèvent le goût des cakes, muffins et desserts en tout genre sans les effets néfastes du sucre.
Cet article pourrait intéresser un de vos amis ami ou un de vos proches? N’hésitez pas à le partager. Le Partage c’est La Vie !!!
Télécharger le guide
"Pour Réussir"
Dans ce petit guide gratuit vous découvrirez
18 Secrets de Grand Leaders
pour développer votre confiance en soi.
